L’État a l’obligation de former, mais pas de donner de l’emploi à tous, disaient nos aînés. Cette triste vérité hélas, ne fait pas d’émule.
En effet, depuis un certain temps, l’État a adopté des stratégies pédagogiques auprès des jeunes relatifs à la formation pour bâtir un avenir au jeune. Les Écoles et les Universités sont d’ici et deçà afin de faciliter l’Éducation pour Tous. Les adultes aussi ne sont pas oubliés, car des méthodes sont mises en place pour leur permettre d’apprendre. Tous ces aspects sont pour l’État une obligation face au développement socio-économique de notre pays. Dommage! Après l’obtention des diplômes, les jeunes sont largement confrontés aux problèmes de l’employabilité. Ce manque d’employabilité repose sur plusieurs facteurs. Nous sommes tous appelés à faire face à ces fléaux. Qu’à cela ne tienne! L’État, dans sa mission d’élaboration de plans de stratégiques, devrait faire plus. Avec le recensement de la population, le nombre des Écoles, les universités à l’égard d‘un système reconduit, il serait possible de gérer la situation. À ce stade, le ministre de la Décentralisation et l’Administration du Territoire, le ministre de l’Éducation National et celle de l’Enseignement Supérieure, le ministre de la Fonction Publique, le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle devront tous s’atteler sur des moyens nécessaires pour réduire le chômage. Tout en tenant un dynamisme avec les services, les entreprises, les chantiers, des internautes pour ouvrir plusieurs emplois afin de faciliter la tâche pour les jeunes après leurs formations. Les jeunes aussi de leurs parts sont ciblés de jouer leurs rôles. Parce que, nous ne voyons que dans des fauteuils à hauteur de nos diplômes. Et pourtant, ce n’est pas faute de pouvoir essayer autre chose, comme des emplois qui n’ont absolument rien à voir avec les formations du genre universitaire. Malheureusement, c’est bien à ce niveau que, le chômage étale son lit lorsque l’invitation d’un emploi à hauteur du parchemin obtenu à l’école ne tape pas à la porte. Avec cet esprit, les jeunes sont restés les bras croisés après des années d’études, jusqu’à ce que certains perdent la formation obtenue. Chose qui laisse des salives dans nos sociétés de manière regrettable et les conséquences sont énormes.
Lassana Sow, Stagiaire