Les travaux de cure de caniveaux en cours, en prélude à la Sommet France Afrique, qui aura lieu ici à Bamako en janvier prochain, mettent à nu l’insuffisance de nombre routes dans la ville de Bamako.
Pour cet état de fait, l’on retiendra deux cas assez illustratifs. A savoir, l’artère principale qui prolonge la route passant entre l’Hôtel de l’Amitié et l’ORTM pour rallier le marché de N’golonina, en longeant le cimetière de Niaréla. Suite à des travaux entamés depuis plus d’un mois, les usagers (piétons, motocyclistes, camions, gros porteurs, voitures, cars, minibus , bennes et charretiers) sont obligés de prendre des déviations à l’intérieur du quartier de Bozola, derrière les enceintes de l’ORTM. Et, là, c’est du vrai encombrement, créant de véritables embouteillages au sein même des carrés. Ce n’est pas le seul endroit existent ces bouchons ; c’est partout dans le District de Bamako. En fait, l’opération de curage des caniveaux en cours, à cause de la lenteur accusée dans l’exécution des travaux, fait donc couler beaucoup de larmes ; car, pour des routes très exiguës, les ordures tirées des caniveaux empêchent les usagers de circuler normalement. Ces travaux, s’ils continuent avec cette allure dont nous connaissons actuellement, permettront, certes, à ce que la ville des Trois Caïmans retrouve son lustre d’antan pour redevenir une ville coquette. Mais, il ne faut pas qu’il y ait trop de cas de désagréments sur la liberté de circuler. Aussi, il ne fallait pas attendre seulement des cas d’évènements majeurs ou de grande envergure comme celui du Sommet France-Afrique pour songer à rendre la ville de Bamako propre. Que chacun balaie toujours devant sa porte !
Le fouineur