samedi 23 novembre 2024
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C’est sans tabou :L’incroyable hardiesse  d’une grande mamie de Sebenikoro

 

Dans la nuit du vendredi  28 juin dernier, aux environs des 20 Heures ou un plus, dans une maison en chantier, au bord d’une ruelle mal éclairée de Sebenikoro-Secteur 7, en Commune IV du District de Bamako. Les fidèles revenaient  de la mosquée après la prière de Safo (la dernière des cinq prières journalières prescrites) et d’autres jeunes rentraient à la maison après un match du tournoi de la CAN en cours au Caire, en Égypte, auquel tournoi nos Aigles participent. Donc, ces jeunes discutaient autour  des prestations des différentes équipes. Mais, chez les fidèles, le sujet dominant, c’était les attaques terroristes du Centre dont la désapprobation est totale. Car, après tout, soutenaient certains, toutes les victimes ou presque ne pourraient être que des Maliens. Soudain, l’attention de certains passants  est attirée par une espèce de bruits étranges. Et quels bruits ? Cela ressemblait à une sorte de miaulement  de chats ou des hurlements d’un chien  apeuré par une hyène et atterré. «Qu’est-ce qui se passe ? », se demandaient les passants. Certains concluent brusquement à l’accouplement des chiens. C’est leur période de chaleur ?  Mais, par contre, d’autres suspectent quelque chose de suspect. Car, les bruits  sont discrets, étouffés et ça tendait à être de plaisir charnel.

Alors, pour couper court aux supputations, quelques jeunes décident d’y voir clairement. Mais quelle ne fut leur surprise ! Lorsqu’à quelques pas de l’intérieur de la maison en chantier d’où provenaient les bruits suspects, ils découvrent un jeune homme, la barquette du pantalon ouverte, se lever  brusquement pour se sauver à toutes jambes  dans la nature à la faveur de la pénombre de la nuit.  Et, à sa place, c’est une Mamie dont l’âge serait dans la soixantaine, étendue à terre sur son pagne. Elle venait de se livrer à un garçon d’une vingtaine d’années. Et c’était une  grande dame du quartier.

Cette dépravation des mœurs parmi tant d’autres atteste  déplorablement le comportement à la fois incommodant et bestial, auquel s’autorisent quotidiennement ces mamies de Bamako.

Faut-il donc, que l’on fasse recourt à la charia prônant la pratique de flagellation à l’encontre des fornicatrices ou quoi ?  Cela,  sans verser dans les violences faites aux femmes…

Le Fouineur  LE COMBAT   

Djibril Coulibaly

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