vendredi 22 novembre 2024
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Au Centre du Mali : Djiré: Un appel de détresse lancé par Souleymane Alaye Barry dont le village est assiégé

-Nous, Peulhs de Djiré, adressons ce message aux  plus Hautes autorités de notre pays,  au Président IBK et aux personnes de bonne volonté pour qu’ils  nous viennent en aide. Actuellement, nous  vivons une situation d’insécurité très alarmante.

Aussi, nous interpellons  tous les Maliens pour qu’ils  soient informés de nos conditions de vie au plan sécuritaire, particulièrement.

Au passage, nous précisons, que nous ne sommes aucunement pas djihadistes ni adeptes d’Amadou Kouffa, mais plutôt de simples Maliens qui ont eu le malheur d’appartenir à l’ethnie Peulh. Nous ne voulons  qu’une chose : vivre en paix comme auparavant !

-Au secours : les chasseurs Dogons veulent nous exterminer tous ! 

Ils ont brûlé nos maisons, tué nos enfants et nos femmes, en plus de nos cheptels.

Ils se baladent, à pied ou à moto dans les proximités, nous empêchant ainsi d’aller faire ne serait-ce que nos besoins naturels.

Ils pratiquent sur nous toute sorte d’atrocités.

La non-assistance à personnes en danger ne relève-t-elle pas du Droit pénal malien et international?

-Nous sommes à bout de souffle et avons vécu toutes les horreurs inimaginables ;

-Nous ne sommes pas loin de Briga, là où ont lieu les attaques récentes ;

-Nous sommes retenus dans notre village de peur de sortir et nos bétails ne peuvent plus aller loin pour brouter ;

-Nous ne dormons pas et nos nuits sont hantées de cauchemar ;

-Nous n’avons plus à manger d’autant plus que par crainte, les  marchés se font rares ;

-Nous tournons rond chez nous avec nos bétails qui sont toujours les cibles de nos     Bourreaux ;

– Nous voulons que l’État nous vienne en aide en faisant appel à notre Armée pour nous secourir ;

-Nous espérons que nos cris de cœur seront entendus jusqu’à Koulouba et le plus tôt sera le mieux ;

-Nous attendons tout bonnement dans nos cases avant l’arrivée de l’État pour nous sauver ;

-Nous ne voulons pas mourir comme des chiens.

Aujourd’hui, impuissamment, devant une telle calamité, que nous n’avons jamais cherchée, nous prions le Bon Dieu afin que nos autorités soient informées et qu’elles nous viennent en aide urgemment. Une intervention salutaire et humanitaire pour notre vie.

Rédaction

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