Des soldats maliens ont été blessés et une dizaine autres sont portés disparus ; tel était le premier bilan obtenu de l’embuscade de djihadistes présumés qui a eu lieu le dimanche dernier près de Ménaka au Nord-est de notre pays. Selon un communiqué de l’armée malienne, une patrouille partie de Ménaka a été attaquée entre cette ville et Gao. «Des véhicules ont été détruits. L’on déplore aussi des portés disparus», selon le texte.
Quatre jours après cette attaque, un nouveau bilan a été publié par la même armée malienne. Ce dernier bilan, en date d’hier jeudi, fait état d’au moins trois soldats maliens tués et cinq toujours portés disparus.
Par ailleurs, l’armée malienne a annoncé avoir tué une douzaine de djihadistes pendant des opérations conjointes avec la force française Barkhane cette semaine dans la même Région, à l’est de Gao.
Ces opérations, en début de semaine, se sont soldées «par une douzaine de terroristes mis hors d’état de nuire et un autre a été fait prisonnier », a indiqué l’armée malienne dans un communiqué.
«Il s’agit de sorties de routine ayant abouti à l’élimination des combattants djihadistes», a affirmé une source militaire citée par l’AFP. Cette source a indiqué que le dernier bilan d’une attaque djihadiste, le 9 juillet dernier, entre Gao et Ménaka (Nord-est), à la suite de laquelle une dizaine de militaires maliens avait été portée manquants, s’élevait désormais à «trois morts et cinq disparus». Deux militaires rescapés de cette attaque sont arrivés, mardi dernier, à Ménaka, avait-on appris auparavant de sources militaires et locales.
Katito WADADA : LE COMBAT