Drissa Traoré, Président de la Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM) a présidé l’atelier d’échanges avec les universitaires experts autour des recommandations issues de l’observation des observations législatives 2020. C’était hier mercredi 21 octobre 2020, à l’Hôtel Maeva Palace, en présence de la représentante de l’USAID ; celle du Directeur résidant de National Democratic Institute (NDI) ; des Universitaires experts ; et des membres de la COCEM.
C’est dans le souci d’évaluer le niveau d’acceptabilité et de mise en œuvre des recommandations issues de l’observation des législatives 2020, en vue de faire du plaidoyer en faveur des réformes électorales et institutionnelles que, la COCEM a organisé ce présent atelier avec les universitaires et des experts dans le domaine électoral et constitutionnel. Il se situe dans le cadre de la poursuite des actions du programme ÉMERGÉ Soutenu par NDI, USAID et la Coopération Suisse.
Au cours de cet atelier réunissait une trentaine de personnes, dont dix (10) universitaires experts, les membres de la coordination nationale, le secrétariat exécutif de la COCEM, l’équipe technique du NDI et des personnes-ressources, le Président de la Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM), M. Drissa Traoré a tenu à saluer le Doyen de la Faculté des Sciences Administratives et Politiques (FSAP) pour la mobilisation des experts universitaires. Aussi, il a remercié l’USAID, la Coopération Suisses, et le NDI, partenaires traditionnels de la COCEM, pour les efforts consentis à l’endroit de la société civile en général et de ladite coalition en particulier.
Il a rappelé que les dernières élections législatives se sont tenues les 29 mars et le 19 avril 2020 sur l’ensemble du territoire national dans un contexte sécuritaire et sanitaire dégradant en raison d’insécurité grandissante au nord et au centre du pays ainsi que la pandémie du COVID-19.
« Au total, 7 603 464 électeurs étaient appelés aux urnes pour élire 147 députés à l’Assemblée nationale conformément à sa mission de veille citoyenne et soucieuse de sa contribution à la transparence, à l’apaisement et à la crédibilité des élections, la Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM) a observé les deux tours de ces élections, à travers le recrutement, la formation et le déploiement de 1660 observateurs dont 1500 observateurs fixes au Premier tour et 1450 dont 1316 observateurs fixes au second tour », a-t-il déclaré.
Selon ses dires, la COCEM a produit deux communiqués de mi-journée et deux déclarations préliminaires lors des deux tours du scrutin. « Elle a suivi avec une attention particulière la situation postélectorale à travers des analyses et la production des notes de contributions en vue d’une sortie durable de crise. La COCEM, a, par la suite capitalise toutes ses observations dans un rapport final en cours de validation et qui contient des recommandations », a-t-il précisé.
À l’en croire, celles-ci servent de pistes de plaidoyer en faveur du renforcement de la démocratie en général et des réformes électorales et institutionnelles en particulier.
Ensuite, ces échanges visent globalement à évaluer le niveau d’acceptabilité et de mise en œuvre des recommandations issues du rapport final d’observation des élections législatives de 2020 en vue de faire du plaidoyer en faveur des réformes électorales et institutionnelles cet atelier d’échanges permettra spécifiquement de : « créer un cadre d’échange avec les universitaires/experts autour des recommandations formulées par la COCEM à l’issue de l’observation des élections législatives 2020 ; évaluer les recommandations formulées dans le rapport en vue de faire des contributions concrètes pour faciliter leur mise en œuvre ; identifier les pistes de plaidoyer pour la prise en compte des recommandations de la COCEM ».
Aïssétou Cissé