La semaine dernière, le Commissariat du 13e Arrondissement a mis le grappin sur une bande de malfrats et découvert des caches d’armes. Cette prouesse de cette Unité de la Police malienne est à l’image de tous les autres commissariats du District de Bamako qui, il ne se passe plus une journée, sans que soient mis à leur actif en déroute des bandits de grands chemins.
Avec les conditions mis en place par le département de la sécurité intérieure et de la protection civile, les éléments des différents commissariats de police de Bamako rivalisent aujourd’hui d’ardeurs succès. Plus ou moins motivés, ils n’hésitent plus à aller traquer les plus dangereux bandits jusque dans leurs derniers retranchements. Dans la semaine du 20 février dernier, le Commissariat du 13e Arrondissement a fait écrouer à la prison centrale de Bamako de dangereux bandits. Il s’agit de Mamadi Touré, Charles Coulibaly et Mamadi Mariko. Cette bande est connue des archives de la police malienne pour avoir tué, il y a quelques mois, un boutiquier à Kalaban-Coura. Si le Commissariat du 11e Arrondissement avait réussi à l’époque à mettre la main sur deux éléments du groupe, qui croupissent actuellement à la prison centrale, le reste de la bande s’était évaporé dans la nature. Mais, pas pour longtemps. Car, ils viennent d’être appréhendés par les braves éléments du 13e Arrondissement. Cette réussite est, certes, à mettre au compte du 13e Arrondissement ; mais aussi et surtout au compte de la Direction Générale de la Police nationale qui avait mis tous les commissariats du District de Bamako et du cercle de Kati sur le coup. C’est finalement la stratégie du Commissaire Ibrahim Togola et de ses Hommes qui va être payante. Leurs descentes à Kouralé, derrière Kabala, va permettre de mettre la main sur ces gangs dangereux, munis d’armes armes automatiques avec une trentaine de cartouches et quatre chargeurs. Le même Commissariat a, à la suite d’une opération de découverte d’une cache d’armes et de munitions à Dougoulakoro-Plateau, vers Sabalibougou-Kourani. Le butin était constitué de pistolets mitrailleurs et 500 cartouches. Donc, tout un arsenal.
On se souvient également que la vigilance des forces spéciales de la Direction Générale de la Sécurité d’Etat (DGSE) a évité de justesse un attentat à Bamako, une semaine après l’attaque kamikaze contre le camp du MOC de Gao, le 18 Février. Les deux terroristes arrêtés à Magnambougou et à Senou étaient membres du groupe terroriste Al Mourabitoune, le groupe qui a d’ailleurs revendiqué l’attentat de Gao. Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, dans son adresse à la nation, suite à l’attentat de Gao, avait promis à Al Mourabitoune qu’il lui fera payer cher cet acte. C’est cette directive présidentielle qui est en train d’être mise en œuvre actuellement par le Ministre de la Sécurité intérieur et de la Protection civile.
Si la survenue d’un attentat et d’un acte de banditisme fait plus de bruit que la mise en déroute de ces projets, il faut savoir qu’en toute discrétion la Police nationale, activement soutenue par le Département de tutelle, accomplie des actes louables et salutaires pour la quiétude des populations et la sauvegarde de leurs biens.
Mohamed Dagnoko