dimanche 24 novembre 2024
Accueil | Société | APRÈS LA LIBÉRATION FORCÉE DU COMMANDANT DE LA FORSAT: Une bataille communicationnelle entre les magistrats et la police en vogue !  

APRÈS LA LIBÉRATION FORCÉE DU COMMANDANT DE LA FORSAT: Une bataille communicationnelle entre les magistrats et la police en vogue !  

 

 

 

Après la forfaiture des policiers le 3 septembre dernier à la MCA, une bataille de communication fait rage entre deux syndicats; ceux de la magistrature et celui de la police.    

Dans un communiqué datant du 4 septembre, les deux syndicats de la magistrature ont déclaré « avoir appris avec stupéfaction la rébellion d’un groupe d’agents de sécurité, tous armés, ayant orchestré, dans l’après-midi du 03 septembre 2021, l’évasion de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako du commissaire divisionnaire Oumar SAMAKE, inculpé et placé en détention plus tôt dans la matinée par un magistrat instructeur, dans l’affaire dite « des évènements des 10, 11 et 12 juillet 2020″ ». Suite à ce communiqué, les syndicats de la police ont répliqué le 5 septembre en interpelant les syndicats de la magistrature, de bien vouloir contrôler les propos ou termes qu’ils utilisent contre les forces de l’ordre, spécialement la FORSAT qui est une unité de la gendarmerie, de la garde nationale et de la police nationale. Traiter de rebelles les agents de sécurité est insultant, et le syndicat de la police a saisi la balle au rebond : « Le SAM et SYLIMA ont pourtant gardé le silence sur la libération extrajudiciaire de certains manifestants du M5-RFP placés sous mandat de dépôt par des juges en août 2020…Les syndicats de la police invitent le SAM et SYLIMA à ne pas confondre l’exercice su droit syndical avec le service public de la justice qui doit être rendu uniquement au nom du peuple ».   

Ce genre de comportement date d’une époque révolue, nul n’est censé ignorer la loi ». La loi voudrait qu’elle soit respectée, même par le haut sommet de l’État, à plus forte raison les citoyens.

Acte honteux  

Suite au refus de rester derrière la justice, les policiers ont grillé leur position et ont montré aux yeux du monde leur irresponsabilité à protéger les populations maliennes.  Pourtant, seule la loi permet le fonctionnement normalement d’un pays.

Lansine Coulibaly  LE COMBAT

Djibril Coulibaly

Voir aussi

TRANSPORTS PUBLICS AU MALI: De nouvelles mesures adoptées pour faire face à la recrudescence des accidents de la circulation routière

  Le ministre des Transports et des Infrastructures et son homologue de la Sécurité et …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils