dimanche 13 octobre 2024
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AN TE ABANA : Le Chérif de Nioro sollicité pour ressouder la plateforme

Les masques sont tombés ! Dans les rangs de la puissante plateforme «AN TE, A BANA », les ambitions sont différentes, selon des sources proches du milieu. Il s’agit là, d’une part, de la conquête du pouvoir que visent certains membres des partis politiques. Et, d’autre part, il y a ceux qui veulent rester des sentinelles de la Démocratie. C’est le cas des associations et mouvements apolitiques et à but non lucratif. Mais quand même nationalistes. En effet, pour éviter le pire, une Délégation de certains partis de la plateforme s’est rendue chez le Chérif de Nioro pour ramener certains  dissidents à la raison.

L’information a été donnée par le Collectif  veille citoyenne de la plateforme AN TE A BANA qui a animé une conférence de presse, le vendredi dernier, à la Pyramide du Souvenir. Cette plateforme, qui avait le vent en poupe, après son combat  héroïque de soixante-dix (70) jours contre la révision constitutionnelle est depuis un certain temps en crise. Ce qui fait que beaucoup de militants ont abandonné le projet en question.

Le Pr Mamadou Konaté, Amadou Bédi Daou, tous deux membres de la plateforme (ancienne formule) avec d’autres leaders comme Zakaria Koné et Madame Adam Camara sont ceux qui agissent dans l’ombre pour étaler les divergences de la plateforme au grand jour.

En effet,  notons que plusieurs membres de la plateforme travaillent pour ses propres intérêts.

Ainsi, pour éviter le pire, une Délégation a été créée par  des partis de la plateforme pour se rendre chez le Chérif de Nioro afin de ramener certains  dissidents à la raison. Ces dissidents crient à une instrumentalisation de la plateforme. Pour ce faire, certaines associations se sont affichées dans le soutien d’un des leaders de la plateforme, qui brigue aujourd’hui l’élection à la Mairie du District. C’est pourquoi le temps de la division a sonné au sein de cette organisation  qui s’est émiettée en deux tendances. Les prémices de la division ont commencé dès après le renoncement d’IBK à organiser la Révision constitutionnelle. Comme  conséquences néfastes,  la  division a provoqué  au sein de la plateforme, la naissance des tendances, malgré la mise en place d’une commission ad hoc pour redéfinir les nouvelles orientations de la plateforme.

«AN TE A BANNA » (Nous refusons, Terminé !), avait pourtant su faire des démonstrations de forces avec des marches pacifiques dont les plus mémorables sont celles du 17 juin et du 15 juillet 2017.

Mais depuis l’instrumentalisation des associations et mouvements, la plateforme a franchi un pas, celui des agressions verbales et physiques. Qui sait ? Peut-être la dislocation.

Mohamed BELLEM : LE COMBAT

Rédaction

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