Selon la prévision de l’Agence malienne de météorologie, cette année, la chaleur sera alternée, presque le même thermomètre que l’an dernier. Les Spécialistes prévoient de 39 à 42° Celsius maximums sur Bamako et de 39 à 43° Celsius sur le reste du pays durant les deux premières semaines du mois de mars. Pourtant, les morgues de Bamako ont refusé les morts en 2016, à la même période. Ceci, sous l’effet desdites températures. C’est que les prévisionnistes prédisent le scénario pareil en cette saison de canicule.
L’alerte doit être prendre au sérieux. Cette année encore, une période de fortes chaleurs est attendue sur toute l’étendue du territoire national du Mali. Le thermomètre ne dégringole pas à Bamako tout comme en 2016. Pourtant, cette canicule a fait des ravages dans la capitale malienne l’an dernier.
Selon le prévisionniste en service à l’Agence malienne de météorologie, Bakary Mangané, la chaleur de cette année, comparée à celle de l’année précédente, est alternée pour dire presque la même chose.
«Les températures vont s’élever et le vent va se renforcer par moment. Il y aura un ciel clair et ensoleillé et la visibilité sera affectée par la poussière. La chaleur va se manifester durant la période du mois de mars jusqu’aux mois d’avril et mai», prévoit l’Agence malienne de météorologie.
Notre spécialiste rappelle que la chaleur a plutôt débuté cette année. Et d’alerter que le thermomètre continuera à afficher plus de 41°C durant ces deux premières semaines du mois de mars 2017.
«Il est attendu de 39 à 42°Celsius de maximums sur Bamako et de 39 à 43° Celsius sur le reste du territoire national durant les deux premières semaines du mois de mars. Il y aura des jours où les ressenties seront très fortes et des moments où elles seront moins fortes. Parce que le vent va souffler un moment et s’arrêter après », détaille Bakary Mangané.
Faut-il noter que ces prévisions avertissent une canicule mortelle comme celle de 2016 où les mêmes thermomètres ont provoqué plusieurs dizaines de morts à Bamako. Au point que les différentes morgues des centres hospitaliers universitaires de la capitale ainsi que les centres de références communaux ont refusé les corps.
Et la mortalité accrue, en cette période, chez les deux extrêmes, c’est-à-dire, chez les enfants et les vielles personnes, selon les médecins.
A cet effet, Dr Amadou Haïdara, Médecin Généraliste, conseille d’éviter la déshydratation. «Il faut boire suffisamment d’eau, éviter de transpirer…et surtout redoubler d’attention aux personnes âgées et aux enfants. Ce sont les plus exposés », enseigne-t-il. Et de préciser «il faut porter aux enfants des habits légers, de préférence des habillements en coton ». Aussi, Dr Haïdara souligne que ces conseils sont valables pour les personnes souffrant de diabète et d’hypertension artérielle. Car, d’après lui, ces patients vivent difficilement durant cette période à cause de leurs pathologies.
Pour les professionnels de l’environnement, cet état de fait est dû au changement climatique. « Nous constatons de jour au jour que les températures observées dans nos stations météorologiques dépassent les normales observées sur 30 ans. Du coup, il y a lieu de s’inquiété », s’alarme un Agent de météo. Selon lui, il serait nécessaire que les gens pensent plus à l’environnement en prenant soin de lutter contre la dégradation. Un phénomène qui cause de nombreuses conséquences néfastes sur l’humanité.
Outre la forte chaleur, l’Agence malienne de météorologie annonce les premières pluies au Mali au début du mois de mai, surtout dans les Régions comme Sikasso et dans la partie sud de Kayes.
Adama A. Haïdara : LE COMBAT