Décidément, les combattants de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) prennent facilement des localités dans le Nord qui étaient sous contrôle des éléments de la plateforme et des forces armées maliennes.
A cause du désarmement imposé aux forces armées du Gatia par la Barkhane, la CMA a pu chasser les troupes de la Plateforme de la ville de Kidal. En plus de cette ville, les hommes armés de la Coordination des Mouvements de l’Azawad ont désormais eu la gestion de Ménaka. Et, comme si cela ne suffisait pas, le bras armé des ex-séparatistes prend position aux alentours de Gao. La ville qui est, jusque-là, considérée comme l’épicentre de la crise du Nord ou, du moins, de la résistance des nationalistes.
« Après Kidal et Ménaka, des combattants de la CMA ont pris position vers Djebock, à 45 km de Gao, et à Tassigah, dans le cercle d’Ansongo. Les Dawssaks, en mission, ont trahi le Gatia et se sont ralliés à la CMA», informent nos sources bien introduites et dignes de foi.
De leurs côtés, des organisations de la société civile ressortissantes des localités du Nord accusent la France à travers la Force Barkhane qui évolue sur le terrain. « C’est cette force qui «prête main-forte aux combattants de la CMA. Ces organisations font allusion à la présence unique de la CMA à Kidal au détriment de l’armée malienne », apprend-on des sources spécialisées.
Oumar Diakité : LE COMBAT