vendredi 19 avril 2024
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Affaire de la bande des 140m : La volte-face du Ministre Bathily dénoncé

En meeting, la semaine dernière, les Responsables de l’Union des Associations et des Coordinations d’Association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis (UACDDDD), en partenariat avec l’association des Habitants de Sabalibougou-Est (AHSE), ont dénoncé la volte face du Ministre des Domaines, ME Mohamed Aly Bathily qui, pourtant avait promis de redresser la situation. Qu’est ce qui s’est passé, alors ?

Selon les autochtones, victimes du projet de la bande de 140m à Salibougou-Daoudabougou, l’actuel Ministre des Domaines, Mohamed Aly Bathily, s’est avérée décevante.

En effet, l’affaire datant de plusieurs années, le Ministre Me Mohamed Ali Bathily, avant sa nomination à la tête de ce Département, aurait eu connaissance du dossier et avait jugé nécessaire d’accompagner les victimes. Ainsi, sur conseil du Ministre Bathily, les militants contre la volonté du Bureau, ont engagé des travaux de construction de leurs maisons sur le site litigieux. Courant mai 2014, plusieurs constructions ont été démolis, et cela sous prétexte que les propriétaires ont construire sans permis ni autorisation.

Le Ministre au départ aurait pris part à la  spéculation foncière au détriment des démunis, mais après sa nomination comme Ministre, Me Mohamed Ali Bathily a changé de fusil d’épaule en refusant d’y poser  aucun acte allant dans le sens du respect de ses engagements pris devant Dieu et devant les Hommes.

De ce fait, désemparés, les victimes se posent la question de savoir pourquoi un tel changement radical de la part de leur allié, le Ministre Bathily au détriment des populations concernées.

L’association des Habitants de Sabalibougou-Est, détentrice de l’arrêt n°80 du 30 juin 1994 de la section administrative de la Cour suprême, a porté plainte contre ce projet dont elle avait obtenu successivement les ordonnances n°4 du 26 septembre 2000 et n°5 du 19 octobre 2000, du Tribunal administratif de Bamako. Mais malgré les décisions de justice et tous les efforts déployés par ces hommes et femmes désespérés, la Mairie procéda à l’ouverture forcée de la voie des 20 mètres, limitant le quartier de la bande en question.

Mohamed BELLEM : LE COMBAT

Rédaction

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