Quel résultat politique ou politico-politicien au mépris de la carrière scolaire de nos élèves. Au Mali, le ridicule ne tue plus. Sinon comment comprendre que l’année dernière (année scolaire 2015/2016) où il n’y a eu aucune grève ni de la part des enseignants ni du côté des élèves et étudiants et où les cours se sont normalement déroulés, les programmes scolaires quasiment achevés dans presque tous les établissements sur l’ensemble du territoire national à part quelques contrées (sous l’occupation comme Kidal) que les Résultats du DEF soient un taux d’admission de 30,02% et qu’en 2017 une année qui a connu des grèves illimitées de la part des enseignants, des élèves et plusieurs autres grèves insolites qu’on assiste à un taux d’admission record depuis presque plus d’une décennie de 47,95%. Cela veut dire que le Gouvernement a signé le sacrifice de cette génération d’admis au DEF. Car, ces lauréats n’ont pas épuisé le programme de la 9e année leur permettant de suivre correctement le cycle secondaire. Ce résultat est plutôt politique pour faire plaisir aux élèves et à leurs parents sur du faux. Considérant les résultats de l’année dernière avec un taux pédagogique de 30,02% en rapport direct avec le faible niveau des élèves, il faut signaler qu’il y a la complaisance politique et administrative qui gangrène notre système éducatif qui vient de passer par là aussi. Ce qui est très grave avec l’avènement très prochain du « Baccalauréat unique » dans l’espace UEMOA.
Le Fouineur