Le Mali ainsi que d’autres pays du Sahel accusent un retard particulièrement important dans le domaine de l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TCI) par rapport à l’Afrique et au monde entier. La population disposant d’une connexion mobile fonctionnelle ne dépasse pas 64%, contre une moyenne de 71% sur l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, et 95% à l’échelle mondiale.
Notre pays ne progresse point par rapport à la vitesse mondiale dans le cadre de l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TCI).
En effet, dans son dernier Rapport, datant du weekend dernier, consacré à la situation économique des pays du Sahel, la Banque Mondiale dénonce le Mali pour l’insuffisance de l’accès aux technologies de l’information et de la communication et d’appeler à réformer ledit secteur en priorité.
Selon l’Institution financière internationale, le constat est sans appel. La révolution des technologies de l’information et de la communication n’a pas encore atteint les pas du Sahel. Elle vient de souligner le retard pris par la Région dans son dernier Rapport intitulé «Promouvoir la Révolution numérique en Afrique subsaharienne : quel rôle pour les réformes ».
Afin de pallier l’insuffisance, la Banque Mondiale propose une série de mesures à exécuter prioritairement. Comme l’amélioration des conditions de concurrence entre les opérateurs de téléphonie mobile, l’utilisation des ressources des fonds de services universels pour atteindre les personnes n’ayant pas accès au mobile ou l’instauration d’une fiscalité plus performante qui pourra être mis au service de la croissance du secteur.
Oumar Diakité : LE COMBAT