A l’Hôpital Point G, c’est comme ça. Quand tu as besoin d’un infirmier la nuit il faut chercher à plusieurs endroits.
Les infirmiers de garde ont une salle où on doit les avoir en cas de besoin. Mais, malheureusement, dès fois, on ne peut les trouver dans cette salle. Les parents et accompagnateurs des patients font le tour de leurs bâtiments pour pouvoir trouver un médecin. Et, souvent, c’est même impossible.
Une nuit, une vieille femme dont on préfère taire le nom ici, très fâchée, était assise sur un banc, dans un des bâtiments de l’Hôpital Point G, sa réponse à la question de savoir ce qui ne va pas, réagissait en ces termes coléreux: «Mais où sont allés à la fois tous les Docteurs ». Et son interlocuteur rétorque en lui disant, de retour, qu’ici ils sont toujours comme ça. Et ce n’est pas tout, selon des témoins oculaires ou victimes, il y a de ces infirmiers qui ne disposent même pas du savoir parler à quelqu’un qui a un parent souffrant.
Ceci est un fait érigé même en système dans les hôpitaux et centres de Santé maliens. Des choses qui doivent changer, parce que, des fois, c’est dans des cas d’urgence qu’on se met à les chercher.
Comme on le dit, souvent, il ne faut pas que ça soit « le médecin après la mort ».
Le fouineur