«Un accès à l’internet via satellite en vue de l’amélioration de la qualité du numérique au Mali», tel est l’objet d’un accord qui interviendra dans les jours à venir entre le Mali et l’Algérie. L’information est tombée le week-end dernier du côté du Ministère algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication où l’on affirme qu’Alger Télécom Satellite (ATS) doit signer, dès le mois prochain, un accord commercial avec Bamako pour lui permettre d’accéder à l’internet via satellite.
Dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion avec la commission algérienne des finances et du budget à l’Assemblée nationale populaire (APN), consacrée au débat du projet de loi relative au règlement budgétaire 2014, Mme Imane Houda Feraoun, la Ministre algérienne en charge du dossier, a affirmé que «la signature de cet accord pourrait intervenir en février prochain suite au succès des expériences menées récemment par des Experts algériens à Bamako».
Selon nos informations, l‘accès du Mali à cette nouvelle forme d’internet se fera, dans une première étape, via satellite en attendant l’arrivée de la fibre optique dans le pays. Ceci s’inscrit dans le cadre du projet du Président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, visant à doter le continent africain de cette technologie nécessaire pour réaliser le développement durable.
Signalons que cet accord commercial entre l’Algérie et notre pays, s’il venait à prendre corps, constituerait une étape importante dans l’évolution du Plan Mali numérique 2020 adopté en août 2014 par le Gouvernement malien pour promouvoir le développement socio-économique du Mali à travers les TIC.
En rappel, ce plan vise à déployer massivement sur l’ensemble du territoire malien des infrastructures sur large bande pour les réseaux d’accès et la transmission. L’objectif à terme étant de poser 4500 km de câbles de fibre optique pour la connexion des huit premières capitales régionales du Mali et l’interconnexion aux pays voisins, de généraliser l’accès à l’internet et de développer le haut débit mobile.
Katito WADADA : LE COMBAT