vendredi 22 novembre 2024
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A l’approche du sommet Afrique-France : Rien ne va plus entre OZONE-Mali et la société RMO

Actuellement, l’ozone vibre au rythme de l’avènement du sommet Afrique-France prévu pour les 13 et 14 janvier prochains. Mais, malgré cet effort colossal que ne cessent d’abattre les techniciens de surface pour assurer l’assainissement de la ville de Bamako, mieux est de souligner que leurs salaires, peu qu’ils soient, ne tombent plus ou, du moins, à l’heur attendue. Plus écœurant, on apprend que la société RMO vient de suspendre jusqu’à nouvel ordre les maigres fins de mois de ces techniciens de surface sous prétexte que l’Ozone ne lui a pas payé ses dettes. Mais, cependant, à qui de faire les frais de cette affaire de dettes impayées ?

Selon un technicien de surface, ayant requis l’anonymat, « les difficultés auxquelles nous sommes confrontés est le retard de paiement de nos salaires. En fait, nous sommes sous-traités par deux sociétés, SR et RMO. Quant à la société SR de l’OZONE, le paiement est à jour par rapport à celle de RMO qui refuse de nous payer sous prétexte qu’il a des dettes à l’Ozone-Mali. Selon RMO, sans ces dettes, le payement de salaires des techniciens de surface sera toujours suspendu.

Or, dans ces derniers temps, l’OZONE a bénéficié de trois milliards francs CFA de la part du gouvernement malien dans le cadre des préparatifs du sommet Afrique-France en vue. Aussi, ces trois milliards n’ont rien à voir avec sa mensualité ordinaire conclue avec l’Etat malien».

Par ailleurs, «depuis son démarrage, aucune des conditions que l’OZONE avait promise de nous faire n’a pas réalisée. A titre d’exemple, il était promis de nous offrir du lait en poudre à chaque quinzaine ; ceci est resté sans suite favorable. C’est tout dernièrement que l’OZONE nous a offert des ténues de travail ; mais sans chaussures qui demeurent l’élément le plus important. Leurs éventuels accidents de travail ne sont pas pris en charge par les Arabes (OZONE) », déplora un interlocuteur.

En fin, «Toutes ces plaidoiries, pour dire que nous, en tant que Chefs de familles à Bamako, avons droit à nos salaires juste à la fin du mois et d’être dans des bonnes conditions», indiqué Zoumana Diawara.

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