Par rapport au scrutin d’hier, dimanche 20 novembre, on a très tôt déploré le manque d’engouement des populations et la morosité et la campagne. Ces facteurs s’expliquent, d’une part, par la crise sécuritaire et d’autre part la crise financière que le pays vit. Même si l’on déplore la situation d’insécurité dans certaines du pays, force est de reconnaître que le jour du scrutin, la situation financière s’est améliorée pour certains grâce à la distribution des billets de banque, malgré les restrictions faites en ce sens, conformément à la nouvelle loi électorale. Ainsi comme toujours, ce sont les partis issus de l’Adema (RPM, URD, ASMA et ADEMA originelle) qui se distinguent en la matière. Ils élaborent souvent une stratégie spéciale de la ‘’petite corruption’’ du jour du scrutin.
Parmi les personnalités politiques, considérées comme particulièrement généreuses, le maire du District, Adama Sangaré tient un bon rang. On dit que dans la distribution d’argent pour gagner une élection de proximité, il n’agit jamais de la même manière que ses concurrents. La preuve de cette assertion a été encore donnée cette année. Dès l’ouverture de la campagne, le 4 novembre, toutes les sections de 23 quartiers de la commune auraient reçu leur enveloppe dépassant chacune la somme d’un million de nos francs. Le jour du scrutin, le maire du District sortirait l’artillerie lourde pour faire acquérir un grand nombre de suffrages aux candidats du parti de l’Abeille solitaire en CIII. Ainsi, les minibus ‘’Adema’’ chargés de transporter les électeurs étaient les plus bondés, pas à cause du confort, mais de l’importance de ce qu’on donnait à chaque voix conquise. Dans de tels contextes, l’on ne doit pas s’étonner du résultat des urnes, car le guichet automatique de l‘Adema aurait bien fonctionné.
DEVELLOPEMENT INDUSTRIEL
Le ministre Mohamed Ag Ibrahim file du bon coton
Certains diront que c’est trop tôt pour tresser une couronne de laurier pour un ministre qui est à ses tous débuts dans le travail gouvernemental. Mais force est d’admettre que, depuis l’arrivée du jeune Mohamed Ag Ibrahim à la tête du département du Développement Industriel, les lignes bougent, et merveilleusement, au niveau de ce secteur longtemps ignoré. En plus des visites dans les usines et industries locales, il multiplie des initiatives pour un essor rapide du secteur des industries dans notre pays. Cette nouvelle dynamique inculquée par le département du Développement industriel a permis l’organisation, le week-end dernier dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique (JIA 2016), l’organisation d’un espace de plaidoyers, d’expositions et de discussions au profit des acteurs du secteur.
Cette bonne renommée du nouveau ministre fut encore confirmée lors du récent Conseil d’administration de l’Agence pour la Gestion des Zones Industrielles (AZI) avec cette déclaration de la directrice de cette structure, Mme Kane Makoye Cissoko : « Je remercie notre ministre pour son aide et son soutien. Depuis qu’il est arrivé, les lignes commencent à bouger chez nous. C’est quelqu’un qui croit au développement industriel, qui est la base de tout développement économique » ; avant de confier, par la suite, que c’est le ministre même qui a pensé à un mécanisme de financement innovant pour que l’AZI puisse redémarrer. Et d’ajouter ; « Il a fait en sorte que nous-mêmes croyons en ce que nous faisons. Il a fait renaître l’espoir chez nous ». Un bon baptême du feu pour un ministre jeune, pourrait-on le dire.
M.Diawara le sursaut | LECOMBAT.FR
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