samedi 23 novembre 2024
Accueil | Oeil du combattant | BURKINA FASO: Un homme assassiné pour son patriotisme  

BURKINA FASO: Un homme assassiné pour son patriotisme  

 

 

Des hommes armés ont tué un volontaire pour la défense de la patrie et pillent les matériels dans le village de Doaga, dans la localité de Kaya, au Burkina Faso à la frontière avec le Mali.  

Le grand Sahel reste toujours en proie à la crise sécuritaire. Les pays frontaliers membres du G5-Sahel sont victimes des crimes de toutes formes. Parmi ces pays, le Mali, le Burkina Faso, le Niger. Trois pays frontaliers qui sont principalement la cible des dégâts des bandits armés au quotidien.

Les bandits armés, puisqu’il s’agit d’eux, sont nombreux dans cet intervalle et leurs attaques se font d’une zone à l’autre. L’Agence d’information du Burkina affirme ainsi que des hommes armés ont assassiné, mardi dernier, un volontaire pour la défense de la patrie à Doaga et pillé les biens de cette localité située à 42 km de Kaya sur la route nationale numéro 3.

« Plusieurs hommes armés ont fait irruption, le 29 mars 2022, dans le village de Doaga où ils ont tué ce volontaire », a fait savoir l’AIB qui ajoute qu’ils ont également pillé des boutiques et incendié des concessions et des greniers. D’autres sources parlent de l’incendie de l’école et du dispensaire du village. Dans la même note, il est aussi confirmé que cette furie a contraint les populations à quitter ce village, situé à 42 km de Kaya dans la commune de Pissila, au Burkina Faso.

Elle rappelle aussi que le 26 mars dernier, des hommes armés avaient donné un ultimatum de 72 heures aux populations de Wanobyan et des villages environnants comme Doaga, de quitter ces localités sous peine de représailles.

Aussi, au Mali voisin, le contexte est perpétuel dans plusieurs localités.

Tout récemment, les bandits armés ont fait 8 morts et plusieurs blessés, lors d’une attaque des FAMa dans une embuscade sur la route nationale 15, en début de semaine. Avant cela, les bandits armés ont braqué un camion de transport en commun à Ansongo, dans la région de Gao. Cet état de fait a immédiatement interpellé les Forces armées maliennes.

En dehors de cela, un autre cas de braquage est intervenu sur la route de Koulikoro, faisant des atteintes par balle du côté civil. Nous déplorons d’autres cas sur le territoire national. En revanche, partout où l’occasion se présente, les FAMa ne tardent pas à réagir. Cela montre leur engagement contre l’ennemi dans notre pays. C’est pourquoi leur montée en puissance reste au cœur de l’actualité malienne.

Lassana SOW   LE COMBAT

Djibril Coulibaly

Voir aussi

Quand la subtilité de l’art de la diplomatie échappe aux donneurs de leçons

  La tension entre le gouvernement malien, la MINUSMA et ses soldats ivoiriens suscite chez …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils