Actuellement l’actualité le plus dominante au Mali est les Assises Nationales de Refondation (ANR). Ces assises ont eu d’abord pour phase, la phase communales, la phase cercle, la phase régionales et le district. Au niveau National les travaux ont démarré sous la présidence du chef de l’Etat.
La phase nationale et finale des assises nationales de la Refondation de l’Etat du Mali, qui devrait aboutir à un chronogramme des élections futures, a démarré ce lundi 27 décembre 2021 au Centre international de conférence de Bamako (CICB). Elle a été placée sous la haute présidence du Chef de l’Etat, le colonel Assimi Goita, président de la transition. Il y’avait les membres du gouvernement, le premier ministre, les représentants des institutions de la république, le corps diplomatique, les légitimés traditionnelles et religieuses, il y avait la présence de l’ancien président de la transition Dioncounda Traoré du chérif Mohamed Ould dit Bouillé Haidara et du chérif Ousmane Madane Haidara. Lors des phases préliminaires, lancées le 11 décembre dernier, les participants ont recommandé entre autres, du renouveau, la rationalisation des institutions, la dépolitisation de l’administration, de l’armée et des services paramilitaires, de l’école, la sécurisation du territoire national, de citoyenneté et la prolongation de la durée de la transition. Pour rappel, 725 communes sur un total de 759, ont participé aux phases communales, 51 cercles sur 60 au niveau des cercles (à l’exception des 9 cercles de Kidal et de Ménaka, 17 régions sur 19 au niveau régional et enfin 26 pays où sont centrés les maliens établis à l’extérieur ont pris part à ces assises. À l’ouverture de la phase nationale, le président de la Transition, a convié les forces vives de la Nation malienne à une salubrité publique pour poser les fondements solides et les modèles de gouvernance. Ces Assises nationales, ont pour objectif global de faire l’Etat de la Nation et d’engager un véritable processus de refondation du Mali. Durant ces trois jours, ils vont examiner les résolutions. Les assises étaient une aspiration du peuple, ça a permis au peuple de s’assoir et discuter les problèmes du pays et de proposer des solutions endogène aux maux que le Mali subit. Ces assises étaient un rendez-vous de l’intelligentsia malienne, un rendez-vous du Mali profond avec lui-même, en vue d’apporter la touche malienne pour la solution. Pour un nouveau départ pour le Mali, le président a mis 13 thématiques qui seront proposé pour les participants un nouveau contrat national de stabilité sociale, politique, sécuritaire, économique et social. Et ces 13 thématiques vont permettre au Mali de dégager la voix pour un avenir meilleur et une gestion modèle et pour un Mali Koura tant attendu. Ces assises ne peut être sans un nouveau Mali un nouveau citoyens un nouveau esprit pour sortir le Mali de ces crises, et pour ça le colonel Goita et ces membres pour bâtir un nouveau Mali. Et ce dialogue national ont permis aux autorités de s’interrogé sur le problème du terrorisme au pays et plus particulièrement sur les attaques et non le rapprochement de l’Etat dans certaine partie du territoire. Ces Assises ont été initiées pour trouver une solution aux multiples problèmes dont le Mali fait fasse. Le président de la transition veut qu’à travers cette assise les maliens se mobilise pour se donner la main enfin le nouveau qui est cours soit meilleur. À la veille des Assises le ministre de la refondation de l’Etat avait indiqué, dans une déclaration à la télévision nationale, que le cout des assises était estimé à 1 milliard 400 millions de FCFA. Pour Zeini Moulaye Haidara, président du Panel des hautes personnalités pour les assises nationales, a affirmé que ‘’la refondation tant demandée ne sera acquis que lorsque de nouveaux citoyens verront le jour. « Pour changer la situation de notre pays, il faut que nous changions nous-mêmes, mettre la transformation de l’homme malien au cœur des débat. Tous les maliens se retrouveront pour construire notre pays. », A-t-il déclaré. La naissance de ce Malien nouveau passera par des réformes au niveau de l’éducation ‘’, a-t-il souligné. Dans le discours du président de la transition ; a affirmé que « il s’agira de poursuivre l’objectif qui consiste à faire un diagnostic sans complaisance de l’Etat de la nation, d’en tirer les meilleures leçons, d’analyser en profondeur la situation globale du pays, lors de cette phase nationale », mais également de faire des propositions concrètes permettant de construire une solution de sortie de crise qui soit en même temps une perspective de développement politique, économique, social et culturel à long terme, et une expérience pour l’unité et la prospérité du peuple malien.
Lors de la deuxième journée des assises mardi 28 décembre, ils ont suspendue la carte Nina pour le plus grand plaisir des maliens surtout les maliens de l’extérieur, et elle sera remplacée par la carte biométrique conformément à la demande de la CEDEAO qui veut une harmonisation. Abdoul Wahidou Adama Maiga, membre du haut conseil des collectivités territoriales, pour lui il faut carrement une nouvelle constitution. Selon eux la « La constitution du 25 février 1992 est dépassée ».
Le troisième jour de la grande rencontre a été consacré à l’agrégation des propositions et des recommandations faites lors des deux premiers jours en atelier. Chacun des quatre groupes a retenu les meilleures idées, à même d’apporter un changement qualitatif dans la gouvernance de notre pays. Ces différentes synthèses permettront de nourrir le rapport général des travaux, dont le contenu servira d’éclairer notre chemin vers le Mali auquel tous les citoyens aspirent. La durée de la transition es varient entre six mois et cinq ans.
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