L’avant-projet de Loi électorale: Le PM veut la rénovation       

 Premier ministre, chef du Gouvernement, M. Choguel Kokalla Maïga a lancé, ce jeudi matin, l’atelier d’échanges sur l’avant-projet de Loi électorale. C’était au CICB devant les membres du CNT.  

En plus d’être en commission ad hoc sur le cas de la démêlée judiciaire du quatrième vice-président du CNT, Issa Kaou N’Djim, les membres du CNT, devaient aussi réfléchir sur le contenu de l’avant-projet de la Loi électorale qui doit être révisée pour des élections transparentes afin de donner la stabilité aux institutions du pays. L’atelier, qui se déroulera sur deux journées, regroupera les représentants des partis politiques, de la société civile, des ordres professionnels et des chambres consulaires. Le chef du Gouvernement a rappelé que c’est face à la persistance des crises électorales et l’instabilité institutionnelle qu’il est apparu nécessaire d’adapter la Loi électorale. Cette adaptation a d’ailleurs été appelée par la Communauté Economique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en 2018.

Parlant du nouveau système  

Le nouveau système de gestion des élections proposé permettra de rompre avec le mécanisme actuel qui inclut 3 structures de gestion des élections. En effet, l’avant-projet de Loi électorale inclut une innovation phare, à savoir la création d’un organe unique et indépendant de gestion des élections. Le Premier ministre a annoncé que cet organe sera composé et dirigé par des experts neutres, professionnels et assermentés.

Avant son adoption, le Premier ministre est confronté à un problème qui est celui de faire les assisses nationales un consensus puisque certains partis et groupements de partis y sont farouchement opposés.

Lansine Coulibaly  LE COMBAT