Après la proclamation de certains résultats, la crise scolaire tend-elle vers sa fin? Les cas des 7e, 8e, 10e et 11eannées seraient-ils une tâche insurmontable ? Les notes à ce niveau semblent toujours être non corrigées par les syndicats.
Laquestion concerne l’ensemble des Maliens notamment les parents d’élèves les enseignants et le gouvernement qui sont appelés à réagir positivement. On n’a pas fini de gloser sur les résultats du BAC et du DEF, voire pour ce qui est du taux d’admission. Ce ne sont pas des notes du premier trimestre qui ont servi à faire les corrections des feuilles d’examens. C’est légitimement la question que l’on se pose. Au regard des explications fournies, les feuilles du deuxième trimestre ne seraient pas corrigées ou elles sont stockées dans les frigos de la synergie des enseignants. En tout cas, Mme la ministre de l’Éducation nationale avait annoncé la date de la rentrée pour le 1er nombre qui n’est, d’ailleurs, pas respectée par certains promoteurs d’écoles malgré les mises en garde. On se demande quelle politique elle mettra en œuvre pour faire face à la situation. À cet effet, le porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, Ousmane ALMOUDOU, a réagi en quelques mots : « Depuis un certain temps, sur les réseaux sociaux et dans d’autres médias, des propositions fusent de partout. Elles proviennent souvent des militants et de plus en plus des responsables, dont les syndicats, siègent dans le directoire des Syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Des propositions qui n’ont jamais été partagées au niveau de la réunion élargie. Il est regrettable que des responsables puissent se donner comme rôle d’accomplir cette sale besogne de sabotage de la lutte honorable que les enseignants du Mali ont engagée pour restaurer à jamais l’honneur et la dignité de l’enseignant malien. Je rassure les enseignants du Mali de l’engagement des syndicats de l’éducation à conduire avec honneur et dignité cette lutte. Les enseignants du Mali se dresseront contre toutes les tentatives et leurs auteurs. C’est ensemble que nous devons conduire cette lutte en amendant, voire redresser la trajectoire s’il le faut, mais pas en cherchant à tirer un profit. Les syndicats de l’éducation réfléchissent, analysent et proposent, mais pas sur les réseaux sociaux. Que les camarades se ressaisissent. Le salut des enseignants réside dans notre union et dans notre unité d’action », a-t-il clos.
Lassana Sow LE COMBAT