Depuis bien longtemps, des rumeurs faisaient état de débats sur les réseaux sociaux par rapport à une possible prolongation du délai de la transition. A ces ‘’on-dit’’, les membres du CNT se frotteraient-ils les mains en catimini ?
Ce sont des coquilles ou carapaces qui courent entre les mains des membres de l’actuel Conseil National de Transition (CNT), et qui se cherchent un contenu viable ou conséquent. Une possible prolongation souhaitée mais inavouable du délai et de leur temps au sein de cet organe transitoire provisoire. Quoi de mieux pour eux, qui sont censés siéger ne serait-ce qu’un temps pour bénéficier les multiples privilèges qu’ils possèdent déjà au sein de cet organe ! Ce qui nous donnerait le droit de supposer que les membres du CNT ne s’y opposeraient pas. Autant à ce niveau de se frotter les mains en catimini et espérer un retournement de situation. Alors que pour autant qu’ils en sont conscients, prolonger la transition sera sans aucun doute non seulement une violation flagrante de la Charte de la transition mais aussi une violation en clair des engagements internationaux que notre pays a pris ou acté à l’égard de la communauté internationale ainsi que l’organisation Ouest-Africaine, la CEDEAO qui exige d’ailleurs, elle, le respect strict du délai. Leurs (les membres du CNT) intérêts pour la prolongation de la transition font l’objet de débats sur les réseaux sociaux, aux ‘’grins’’ ainsi que sur d’autres plateformes d’information. Selon des sources crédibles, les membres du Conseil National de Transition (CNT) seraient beaucoup pour la prolongation, mais ils ne peuvent pas le dire haut et fort. Selon l’un de nos interlocuteurs, si jamais le projet de prolongation de la transition venait à être présenté devant le CNT, il serait probablement adopté ou ratifié, car pour de grands privilèges, nul ne peut dire non ; pour ceux qui connaissent le Mali et notre façon de raisonner ou de faire, notre esprit d’opportunisme, personne au sein de cet organe n’osera décliner l’offre. L’on ose dire que c’est une offre, car l’esprit de corruption et du relationnel font que nous écrivons de la sorte. Si ce qu’ils pensent ou ce que nous supposons s’avérait, la légitimité de l’organe sera catégoriquement mise en cause, comme ce fut le cas avec l’actuel Premier ministre Dr. Choguel Kokalla Maïga. Pour le moment, les membres du Conseil National de Transition gardent totalement le silence. Mais l’occasion est bonne pour eux de faire taire la polémique et en disant réellement ce qu’ils ont au fond de leurs cœurs afin d’écarter pour de bon tout genre de méfiance. A suivre.
Moriba DIAWARA LE COMBAT