Il ne recule pas devant les colonels. Il persiste et signe : “ Une chose est claire, à compter d’aujourd’hui, nous ne reviendrons plus sur cette question.’’
Nous avons été les premières personnes à apporter notre soutien aux autorités de la transition pour un Mali meilleur et cela, sans poser une quelconque condition. “Nous ne demandons jamais l’impossible…’’, dit-il.
Cela fait quelques semaines que nous avions demandé le départ de Madame le Ministre de la femme, de l’enfant et de la famille suite à l’avant-projet de loi sur le genre, l’âge de mariage et l’héritage de la jeune fille. Chose qui, apparemment, semble impossible pour les autorités de la transition. Une chose est claire, à compter d’aujourd’hui, nous ne reviendrons plus sur cette question.
Cette loi sur le genre reste notre ligne rouge pour la préservation de nos valeurs sociétales et religieuses. Nous avons combattu ATT et Boubeye pour la même cause et il n’est pas question que d’autres nous amènent la même chose et qu’elle soit tolérée.
Si la transition décide de maintenir la dame, alors, qu’elle sache qu’à partir de cet instant, là, nous nous dressons contre elle. »
Il faut le souligner, depuis que Madame le ministre de la femme, de l’enfant et de la famille suite à l’annonce de l’avant-projet de loi sur le genre, l’âge de mariage et l’héritage de la jeune fille est tombée en disgrâce avec le chérif. Ce projet semble réveiller les démons.
Bourama Kéïta