Depuis un certain temps, nous constatons l’érection tous azimuts d’associations, ici à Bamako et ailleurs dans le reste du pays. L’impact socio-économique de ces associations viserait la mobilisation des populations pour le compte de ceux-là, qui aident ou financent à la création de ces associations dans la perspective des élections.
Il a été toujours constaté dans notre pays depuis de nombreuses années, la création d’association pour le développement social. En outre, ce phénomène ne cesse d’empirer surtout à l’heure où la technologie prend de l’ampleur. Sur les réseaux sociaux, la création tous azimuts d’associations gagne dans le temps et dans l’espace. L’impact ou l’image socio-économique de ces associations viserait la mobilisation des populations pour le compte de ceux-là, qui aident ou financent à la création de ces associations ou ceux qui souhaiteraient par d’autres moyens dans la perspective d’innovation, afin d’atteindre les objectifs du développement durable dans la société. Dans la Commune 6 du district de Bamako, le constat est là. Une de ces associations, qui a pour but d’aider des réfugiés, handicapés et sans-abris ou plus précisément des personnes vulnérables, fait appel à des soutiens, au-delà des volontaires. Elles (les associations) seraient apolitiques, mais les aides sont opportunes, quel que soit le rang des bienfaiteurs. Certaines créent ces unions par volonté afin d’aider les couches vulnérables au regard des élections. Dans ce climat où, l’emploi ou la formation se font rares, certains adhèrent, mais s’opposent à la politique. Surtout à l’approche des élections présidentielles qui pointe à l’horizon, attendons-nous donc à une entraide? En tout cas, ce sont ces associations qui prendraient l’imposture. Faut-il le dire, des cas ont été aperçus depuis toujours. Par ailleurs, nous avons constaté la faillite ou encore des associations qui ne durent pas d’une manière ou d’une autre. À ce stade, la question que nous nous posons est de savoir si ces associations ont pour but réel un développement social durable. Puisqu’après à n’importe quel évènement, les membres d’une association contestent dans la société. Cela exposerait d’énormes difficultés aux conditions de vie, la cohésion et les relations sociales. Enfin, il serait évident de s’engager volontairement pour un but bien précis, sinon des contraintes seront immenses et le combat serait malmené. Que peut-on dire? C’est l’image du Mali…
Lassana Sow, Stagiaire