Dans le cadre du règlement de la crise politique, l’organisation ouest-africaine avait atterri plusieurs fois sur le sol malien avant et après le coup d’État militaire du 18 août 2020. À cet effet, GoodLuck Jonathan revient pour deux jours de suivis ce 11 et 12 janvier.
« Le Médiateur de la CEDEAO au Mali, S.E.M GoodLuck EBELE JOHNATAN, accompagné par S.E. Mme Shirley Ayorkor Botchway, Ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana, Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO et du Président de la Commission de la CEDEAO, S.E.M Kassi BROU, se rendront à Bamako les 11 et 12 janvier 2021 dans le cadre du suivi des décisions de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO sur le Mali. Au cours de leur séjour, le Médiateur GoodLuck rencontrera les Autorités de la transition (Président, Président du Conseil national de Transition, Vice-président et le Premier ministre) et aura ensuite une séance de travail avec la CENI, la DGE. Après il échangera avec la classe politique et la société civile. La délégation du médiateur aura des entretiens avec les partenaires techniques et financiers du Mali autour du renforcement du Cadre d’appui à la transition au Mali. L’arrivée de la délégation est prévue pour le lundi 11 janvier à 13 heures, » annonçait la représentation Ouest-Africaine dans un communiqué. Cela fait, près de quatre (04) mois que les acteurs de la transition sont en place. Toutefois, ils peinent à se frayer un chemin pour la réussite de ces dix-huit (18) mois. En effet, la présence de GoodLuck Jonathan sur le sol malien n’est pas fortuite. Comme annoncé dans le communiqué, c’est un suivi des décisions de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement. Certainement, mais d’autres sujets fleuriront dans les coulisses lors de ces échanges. Ce, relatifs à la prolongation de la durée de la transition qui finalement devient courte pour les nouvelles autorités. Elle (prolongation) sera peut-être sur la table ; car selon des sources bien introduites, cette possibilité fera l’objet des échanges avec les émissaires de la CEDEAO. Donc, attendons ce qui en adviendra de ces deux (02) jours d’échanges ! Les rencontres avec la classe politique, la société civile, CENI et les partenaires techniques et financiers entreraient sans doute dans ce cadre-là.
À suivre …
Moriba DIAWARA