D’un certain âge, Broulaye Diabaté que nous appelions affectueusement « Mon père » a rejoint ses ancêtres le vendredi 13 novembre 2020 dans la dignité. « Toute âme goûtera à la mort », a-t-on coutume de dire. Mais la nouvelle de la mort de « Mon père » a plongé la rédaction du journal « Le matin » dans une grande tristesse. « Mon père » que nous avons rencontré, il y a de cela 13 hivernages, au journal « Le Challenger » où il officiait comme correcteur, avait bien voulu nous prêter ses services quand nous avons lancé « Le matin » le 11 mars 2009.
Jamais pris à défaut car toujours réglo, nous sommes aujourd’hui orphelins de ses conseils professionnels dans l’usage complexe de la langue de Molière. Il aura rempli sa part de contrat dans ce bas-monde. De la rédaction du journal du parti que fut le quotidien national « L’Essor », où il avait pris sa retraite avant de nous rejoindre (nous autres de la presse dite privée), Broulaye Diabaté a laissé les traces de son talent d’homme de lettres qui a le sens de l’honneur et du travail bien fait partout où il est passé.
Humble devant l’éternel, « Mon père » n’a pas vécu inutile. La rédaction du « Le matin » rend aujourd’hui un hommage mérité à un sage de valeur qui aura marqué plusieurs rédactions de la place et même prêter son talent à nous autres scribouillards.
Que ton âme repose en paix, « Mon père »!
A.H. Maïga