Suite aux évènements survenus à Libé, le 22 octobre dernier, une localité dans le cercle de Bankass, l’Association Fina Tawa Senno alerte les autorités du pays sur les exactions commises par les Dosso et certains porteurs d’Uniforme de nos FAMAS. Ces massacres ne font qu’augmenter la haine des communautés entre eux ; si rien n’est fait.
Après un embargo djihadiste à Farabougou, premier du nom depuis la chute du régime d’IBK, puis un communiqué des forces des armées diffusées sur les réseaux: « que nos FAMAS sont rentrés à Farabougou et ont le contrôle de la situation ». Fin du communiqué! Après plusieurs semaines des journaux locaux font état de la situation de Farabougou, étant donné que les djihadistes se montrent très robustes face aux FAMAS. Aujourd’hui, on apprend que les FAMAS ont eu un possible accord avec les terroristes qui sillonnent les environs de Farabougou. Avec cet accord les populations de Farabougou auront-elles une vie paisible ? C’est ce que tout le monde se demande puisque maintenant personne ne connait les réelles intentions de ces présumés terroristes. En plus, les autorités du pays submergées par les avalanches de pluies des grèves dans la capitale font face à la montée d’un cran d’exactions des Dossos dans le centre du pays, selon les propos du parrain de l’Association Fina Tawa Senno. «Il faut mettre fin à l’existence des milices des dons dans le centre du pays », conseille-t-il. Tout cela montre à quel point le tissu social est très fracturé entre les différentes communautés du pays. Il faut reconnaitre que cette crise sécuritaire du Centre pose énormément de problèmes aux autorités. Face à tout cela, les morts, les incendies des villages, augmentation des personnes déplacées, et la famine, n’est-ce pas judicieux de trouver un train d’entente entre les autorités et les djihadistes pour mettre fin à ces massacres ? Sinon à cette allure c’est le pays tout entier qui s’y perdra dans l’avenir. Il y va de l’intérêt de tous, du gouvernement de la transition et surtout du président de la transition lorsqu’il disait au CICB que « l’armée, il est vrai, ne doit combattre que l’ennemi. Elle ne saurait être coupable d’exaction contre les populations civiles. Cela ne peut pas être accepté et ne sera pas accepté ».
À suivre
Lansine Coulibaly