L’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) est en perte de vitesse. Selon une source, Abdul Hakim n’a pas donné signe de vie depuis des semaines. Sans son chef, le groupe armé est désormais dans une phase difficile et ne représente qu’un amas de bandits à la recherche d’un nouveau souffle.
Depuis quelques mois, les combats s’intensifient entre les différents groupes terroristes. Chacun cherche à conquérir le territoire de l’autre au détriment des populations. En tout cas, Dieu semble finir avec ces groupes armés qui se combattent désormais entre eux.
Selon le journal Malivox, accumulant les défaites, l’EIGS est à bout de souffle. Ses moyens sont de jour en jour plus diminués. Affaibli, l’EIGS ne peut réagir face aux actions des FAMa et de la force Barkhane, qui diminuent grandement la capacité du groupe armé à poursuivre ses atrocités. C’est un véritable coup de pied dans la fourmilière que la coopération internationale a engendré, les bandits fuient la zone. Une véritable débandade pour ces sans lois ni fois qui troublent le sommeil de paisibles citoyens maliens. Leur chef sanguinaire les a quittés, quand plus personne n’est là pour les diriger, le vrai visage des malfaiteurs se révèle, dévoilant des bandits et des profiteurs. La cause djihadiste n’existe pas, chacun se démène maintenant pour sauver sa peau.
Le peu de partisans de l’EIGS restant n’est qu’en mesure de s’en prendre aux plus démunis pour assurer sa vaine emprise dans la région des trois frontières. Faible et abandonné, l’EIGS, dans une quête misérable et désespérée, essaye de recruter nos enfants pour les envoyer à une mort certaine. Mais aujourd’hui, ils ne sont plus comme avant. Tous leurs combattants vont bientôt disparaître grâce aux FAMa et le peuple malien trouvera enfin à nouveau la paix. C’est le début de l’enfer pour ces voyous.
Bourama Kéïta