Mardi 1er septembre fut la reprise de l’école sur tous les entendus du territoire national. Hélas, cette réouverture clandestine des classes fermées à cause de la pandémie a créé un manque de dynamique chez les enseignants. Notamment, le forcing de l’application immédiate de l’article 39 du statut des personnels d’Enseignants.
La pandémie à coronavirus, faut-il se le rappeler, a été un frein surtout sur le plan socio-économique du monde entier. En Afrique, notamment au Mali, des efforts ont été faits pour réduire son impact surtout au plan social. Cependant, l’éducation a été l’un des facteurs, le plus touché. La propagation du virus et les grèves des Enseignants en sont les causes. Après les mises en œuvre par les autorités maliennes, des cours en distance, force est de croire que la réouverture clandestine des centres pédagogiques du mardi a créé un manque de dynamique chez les enseignants. Précisément, le forcing de l’application immédiate du fameux article du statut des personnels d’Enseignants, signataires du 15 octobre 2016. Malgré que la date des examens a été fixée, les Enseignants ne décolèrent pas. La junte, c’est-à-dire le CNSP sont en échanges avec les syndicats de l’Éducation afin de trouver un terrain d’entente, pour facilitation sur la question de la transition. Hier mardi, certains établissements privés ont ouvert leurs portes d’école. Par contre, les établissements publics ne font que des va-et-vient. Suite à la consultation entre CNSP et syndicats, il n’y aurait pas eu de compromis pour l’heure. Les syndicats signataires restent inflexibles sans la satisfaction de leurs doléances. Pour l’instant, le déroulement des examens reste une question. Partout où l’on est, la question est de savoir au préalable si le DEF se tiendra. Les candidats ont un souci majeur. En effet, le climat que traverse notre pays est toujours inquiétante surtout l’Éducation. Et pareil pour l’organisation de la transition qui est le sujet phare de l’actualité malienne. Malgré l’intervention des organisations internationales, notamment la médiation de la CEDEAO. Malgré le temps, le CNSP est toujours à l’écoute de tout un peuple pour éviter l’échec. Mais à l’heure, les élèves sont laissés dans leurs sorts.
À suivre…
Lassana Sow, Stagiaire