Après la marche du 5 juin, beaucoup de personnes parmi les manifestants attendent la suite. Mais, pour l’instant, le gouvernement est en dialogue avec les différents mouvements pour une issue.
Nous sommes unanimes sur une chose, la réussite de la manifestation organisée par la CMAS, le FDS, l’EMK qui a pompé une marée humaine à Bamako le vendredi dernier. Cette mobilisation historique dans notre pays avait pour but de défendre l’intérêt du peuple malien. En effet, cette mauvaise gouvernance relative à la situation sociopolitique triomphé par l’injustice, la corruption, la violence, l’insécurité et notamment celle de l’éducation, etc. devrait avoir un remède sans condition et le plus tôt possible.
Ce jour du 5 juin, le constat était là. Les déclarations pleuvaient les unes et les autres avec des banderoles, des panneaux témoignant un ras-le-bol généralisé. Certaines régions étaient représentées par des délégués, notamment celle de Sikasso. Toutefois dans ce genre de cas exceptionnel chacun à sa petite réalité. C’est pourquoi une minoritaire est sceptique à de telles démarches en arguant que, ce n’est pas le bon moment vu de la situation actuelle. Malgré cela, les manifestants sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur combat qui est le départ du président de la République. Un ultimatum a été lancé à cet effet à IBK. Les organisateurs après la marche du 5 juin demandent à tous les Maliens et Maliennes de l’intérieur et de la diaspora de rester mobilisés. De façon générale la situation du pays est pour l’instant électrique et le peuple malien inquiet est à l’attente du sursaut final.
Lassana Sow, Stagiaire