Au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le jeudi 21 mai, le Directeur de l’Office Central de lutte contre les Stupéfiants, le magistrat Adama Tounkara, était devant les hommes de média pour dresser le bilan de son organisation. Après avoir tenu un bilan satisfaisant enregistré par l’OCSau cours de l’exercice de l’an 2019, le Directeur Tounkara, a précisé que la culture du chanvre indien est autorisé au Mali, mais uniquement pour des besoins médicaux, pas plus.
Dans son intervention le Magistrat Tounkara, dira que l’OCS au cours de l’année précédente a saisi 5 tonnes 175 kg de cannabis ,6 kg d’héroïne, 5,03 kg de cocaïne et 75 kg d’hachis.
D’après lui, concernant le psychotrope, il a été saisi 170 372 comprimés, 15 701 comprimés Diazépams, 3844 comprimés Ephédrine et 112 gélules de Métaphetamine.
En termes d’interpellation, il a clairement expliqué que le nombre des personnes interpellées, se chiffre à 176 trafiquants nationaux et 20 étrangers.
Selon lui, la raison de la chute des saisies des stupéfiants s’explique par deux raisons majeures. La première constitue un changement de stratégie des trafiquants. Ensuite, il dira que la deuxième raison concerne le changement de mode opératoire et le partage d’information avec les voisins.
Parlant de la culture de chanvre indien au Mali, il a rappelé que la convention unie des stupéfiants des Nations-Unies de 1961 à son article 28 a autorisé la commercialisation du cannabis des soins médicaux. De même, il a précisé que la loi n° 01-078 modifiée de 2001 au Mali à son article 12, autorise toute personne physique et morale titulaire d’une autorisation expresse a procédé à la culture du chanvre indien.
Selon M. Tounkara, au courant de l’année 2017, un malien résidant à Marseille, Dr Adamo et un autre M. Ousmane Kanté leur ont proposé la culture du chanvre indien au Mali. D’après lui, les deux initiateurs avaient assuré que le treta Hydro Cannabino serait bien contrôlé et que les graines seront exportées en Espagne.
Face à cette demande, il a mentionné que l’OCS eu égard des dispositions des lois en la matière, ne peut qu’être légaliste. « La loi autorise la culture du chanvre, s’il y’a besoin des soins médicaux mais pas pour la consommation » a-t-il précisé.
Par Fatoumata Coulibaly