On osera le dire de cette manière « Mis aux oubliettes » par de nombreux Maliens. Quoi de mieux qu’espérer obtenir sa libération de ses ravisseurs ? Le président de l’URD est probablement dans une situation délicate depuis plusieurs semaines. Aujourd’hui, sans doute, Soumaïla Cissé vit des moments difficiles. Car privé de sa liberté par des inconnus pour on ne sait quelle raison est une expérience épouvantable pour tout homme.
Enlevé depuis le 25 mars 2020 alors qu’il battait campagne dans son fief électoral à Niafounké dans le cadre des élections législatives, l’honorable Soumaila Cissé serait de nos jours jeté ou mis aux oubliettes par de nombreux Maliens. Même si plusieurs plateformes en ligne militent pour sa libération, notamment les journaux privés entre autres, on a l’impression de se passer de lui, surtout dans les questions du pays. Malgré la création d’une cellule de crise afin d’obtenir sa libération, le président l’URD se trouve dans une situation extrêmement déplorable, loin de sa famille et de ses proches collaborateurs depuis plus d’un mois. On ne peut qu’espérer une issue favorable pour le numéro deux (02) malien. En effet, tous ses compagnons avec lesquels il a été enlevé ont trouvé la liberté depuis un certain temps déjà. Dernièrement, le maire de Koumaïra, Amadou Kolossi qui avait tenté de rentrer en contact et obtenir une médiation avec les ravisseurs, a été aussi arrêté avant de trouver la liberté ce week-end. Une situation très bouleversante compte tenu de l’atmosphère politique qui règne dans notre pays. Cependant, une bonne nouvelle s’en découle de la part du maire Koumaïra qui disait après sa libération, que : « Soumaïla Cissé se porte bien. » Ce qui veut dire que l’honorable Cissé est la seule personnalité de sa délégation qui est restée en captivité actuellement. On se demande alors comment les négociations avec les ravisseurs de l’honorable Cissé se passent, surtout après l’installation de la cellule de crise du gouvernement de la République du Mali. Évidemment, car cela fait exactement quarante- huit (48) jours qu’il a été enlevé. Son enlèvement qui a duré dans le temps serait une faiblesse de la part de l’État malien, à répondre immédiatement aux ravisseurs par des actes concrets. Négocier en cachette ou pas, cette situation n’a que trop duré et il est temps que les choses se dévoilent et se concrétisent sans l’ombre d’un doute.
Moriba DIAWARA