C’est une situation qui n’est cachée de personne, notamment les autorités en charge de la santé des Maliens. La flambée des prix des gels hydroalcooliques. Son utilisation fait partie des gestes barrières édictés. Des pharmacies et commerçants ciblés.
À quoi bon? La pandémie du coronavirus est une préoccupation collective et non individuelle. C’est pourquoi chaque Malienne et Malien doit réciproquement s’entraider afin de lutter rudement contre le virus du Covid-19 qui ne fait que progresser dans notre pays, en Afrique et dans le reste du monde. Ceci étant, les mesures barrières édictées par les autorités sont bonnes, mais l’application est plutôt difficile. Entre autres, les gels hydroalcooliques, le savon, etc. Pour l’instant, inutile de passer dans une boutique ou pharmacie pour s’offrir un gel désinfectant, car le prix est très élevé. En ce temps de crise sanitaire sans précédent, l’accès aux flacons gels hydroalcooliques doit être facile, car c’est la santé publique qui est en jeu. A cela s’ajoute, les gangs, les cache-nez, etc. Toute chose qui expliquerait le non-respect des mesures barrières. Parfois, il est important de se poser la question, pourquoi à chaque événement douloureux ou heureux, les Maliens ne se rendent-ils pas la vie facile ? À notre avis, cela ne procède qu’à de la cupidité, une obsession afin de gagner beaucoup d’argent. Dans un pays pauvre comme le nôtre, les mesures de prévention contre Covid-19 doivent être accessibles au plus grand nombre de personnes. Car, dit-on, mieux vaut prévenir que guérir. Comme le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres l’avait dit sur les antennes de France 24 : « Si on n’empêche pas la propagation du coronavirus en Afrique, il y aura des millions de morts. » Alors, faisons en sorte que l’accès, à travers le prix des gels hydroalcooliques, soit facile. Car chacun a son rôle à jouer dans la lutte acharnée contre cette pandémie.
Moriba DIAWARA