Au niveau de la 4è région du Mali, la société civile a marché en début de semaine écoulée pour demander à ce que l’état mette les enseignants dans leurs droits afin que les enfants innocents retrouvent le chemin de l’école.
Ils étaient plusieurs centaines de personnes dans la rue pour réclamer la réouverture des classes. L’itinéraire choisi par les marcheurs pour la circonstance fut la route de l’indépendance au gouvernorat de Ségou, où un message a été transmis aux autorités locales. Les marcheurs étaient accompagnés par les syndicats des enseignants et les élèves.
Arrivés au gouvernorat, ils ont remis une déclaration au Gouverneur qui à son tour a promis de transmettre le message au ministre de l’éducation pour que des dispositions soient prises pour la réouverture des classes afin que les enfants quittent enfin la rue.
Les responsables de l’Association des Parents d’Elèves (APE) et du Comité de Gestion Scolaire (CGS) qui ont pris la parole, ont exigé à ce que les écoles soient ouvertes dans les meilleurs délais. De par la même occasion, ils ont fait savoir que le système de volontariat ne les enchante pas trop.
Face à la gravité de cette crise scolaire et vu la tournure qu’elle prend, l’ensemble des Maliens doit converger leurs forces pour un dénouement heureux. Sans quoi, c’est l’avenir des millions d’enfants pauvres qui est en jeux. Pour ce qui concerne les enfants des riches, ils sont tout simplement en train de prendre de l’avantage. Car, cette situation ne les concerne pas.
Ben Abdoulaye