‘’Ces élections seront un vote-sanction, qui mettra en dehors tout ce qui incite les électeurs à l’achat de conscience ‘’
L’Union Patriotique pour la République (URP) a organisé la semaine dernière une conférence de presse qui marque le lancement de sa campagne pour les élections législatives du 29 mars prochain. C’était au Mémorial Modibo Kéita, en présence des candidats dont : Me Modibo Diakité pour la commune 5 ; M. Moussa Bazié Koné Commune III ; Mme Traoré Kadiatou Traoré, commune IV avec Dr Kassoum Barry ; pour la commune de Kati Souleymane Z. Sidibé ; Koulikoro, Tonton Diarra, ancien Sous-préfet ; Kéniéba M. Madi Baba Bah et Batou Kéita ; Bankass, Mme Kouréissi Abi ; entre autres.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires, il a invité les candidats à la prochaine législature d’être des artisans : du développement, de la construction de la paix, de la libération de notre pays contre les narcos terroristes
Il a rappelé que notre pays est la victime innocente d’une guerre qui n’est pas la nôtre : « ceux qui ont perdu la vie pour la lutte contre le terrorisme ont été victimes de certains qui ne peuvent évoluer que, quand il y a le désordre ».
Il a indiqué qu’on ne peut pas prétendre être législateur et ne pas savoir initier une loi, ne pas savoir défendre des idées, ne pas savoir contrôler le travail gouvernemental.
Avant de rendre un hommage mérité, aux hommes et aux femmes, qui ont accepté la lourde tâche de couvrir cette campagne à partir des couleurs du parti URP.
Il a déclaré avoir des alliés au cours de cette campagne : en commune V avec 2 partis membres de l’URP : Mali Émergence avec Mme Zeynab Evelyne Jacques, M. Paul Koné ; à Koulikoro, nous sommes partis avec l’APR, avec M.Papa Oumar. À Bankass, le parti URP est sur la même liste que le MPR et le Mouvement Benkan ; à Kati avec le MPR, le Yelema, l’UDD, et la CODEM
À l’en croire, à la base, le parti avait constitué une vingtaine de listes, qui n’ont pas pu être déposées, avec une trentaine de candidats.
« Aujourd’hui, l’occasion est donnée à chacun et chacune d’être acteur du changement, et lutter contre l’achat-cratie et travailler à améliorer au niveau de l’hémicycle, que cet exercice ne soit renouvelé que dans 5 ans, et que les uns et les autres s’investissent sur le terrain pour faire élire tous les candidats de l’URP et ses alliés », a-t-il annoncé.
Selon ses dires: « Dans le cadre des élections législatives du 29 mars 2020, nous avons réfléchi ce format, à savoir : présenter le parti, dire les orientations du parti, décliner les valeurs du parti, et finalement : donner la parole aux candidats, les présenter; qui sont ces femmes et ces hommes présentés aux électeurs, pour qu’ils en fassent des élus ? Et je crois qu’à partir des interventions, les uns et les autres ont compris, et les choix opérés sont des qualités qui peuvent faire que demain, s’ils sont élus à l’Assemblée nationale, que des lois sur l’environnement ; sur les déchets plastiques ; sur l’accès des populations à la santé; des jeunes jusqu’au niveau du 9ème sont obligés d’aller à l’école ; et, mais aussi pour dire que nos élus doivent tous, sans exception avoir une permanence de député dans leur circonscription ».
Il a poursuivi que ces élections sont pour les Maliens un vote-sanction, qui mettra en dehors tout ce qui incite les électeurs à l’achat de conscience, il permet aussi de prendre un nouveau départ, choisir des députés de qualité, qui peuvent concevoir de bonnes voies, aussi faire un bon contrôle de l’action gouvernementale.
« C’est aussi une élection qui permettra de sortir de ce vide et de report incessant des élections, qui a été critiqué par toutes les forces politiques, mais aussi d’éviter à notre pays de tomber dans l’aventure, parce que certains veulent plutôt qu’on tente à l’aventure dans le vide institutionnel pour demander après, toute chose beaucoup plus exigeante. Je pense que c’est une bonne occasion d’élire des hommes et des femmes de qualité pour l’Assemblée nationale » a-t-il laissé entendre.
Aïssétou Cissé