samedi 23 novembre 2024
Accueil | Société | Décision de négociation avec Iyad et Kouffa: Le CSDM en phase avec le président IBK!

Décision de négociation avec Iyad et Kouffa: Le CSDM en phase avec le président IBK!

Le mercredi 12 février, le Président du Conseil Supérieur de la Diaspora
Malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara, a animé une conférence de presse
pour témoigner son soutien au Président de la République, dans sa démarche
de négocier avec les chefs djihadistes. C’était à la faveur d’un point de presse
en présence de plusieurs membres du CSDM.
En marge des travaux du 33ème sommet de l’UnionAfricaine,lePrésidentIBK,a
accordé un entretien à la chaine française, France 24. Dans cet entretien, le
président IBK, a annoncé sa volonté d’engager un dialogue avec les chefs
djihadistes au Mali, notamment Iyad Ag Agali, leader du Groupe de Soutien à l’Islam
et aux musulmans (GSIM) et Amadou Kouffa, de la Katiba du Macina.
Cette annonce qui intervient après celle du Pr Dioncounda Traoré, nommé
récemment, comme représentant spécial du Chef de l’Etat pour le centre, a suscité
beaucoup de débat. Si certains, estiment que l’exploration de la piste de négociation
n’est pas bonne, d’autres trouvent en cela, une sage décision, qui aurait dû prévaloir
depuis longtemps. Au sein de ce dernier lot, figure désormais en bonne place, le
président du Conseil Supérieur de la Diaspora, Mohamed Chérif Haïdara.
«? Je tiens à marquer mon accord total à cette décision et apporter mon soutien
ferme au président de la République pour cette sage décision adossée, entre autres,
à la demande formulée par son peuple dans le cadre du Dialogue National Inclusif?»
a déclaré, le président du CSDM.
Pour Chérif Haïdara, le président de la République ne pouvait rester indéfiniment sur
des positionnements de principe, pendant que son peuple souffre le martyre et que
les morts civils et militaires s’accumulent de tous bords, y compris parmi les éléments
des forces étrangères engagées au chevet du Mali.
Faisant référence au rapport de l’ONU, il a laissé entendre que l’armée malienne
entre octobre et décembre 2019, a perdu 193 soldats au centre et au nord du pays.
Ensuite, signale-t-il, il y’a eu la mort de plus de 456 civiles avec 44 soldats français.
De façon spécifique, il a rappelé que l’attaque de Sokolo avec la mort d’une
vingtaine des FAMa est encore fraiche dans les esprits. Cela, poursuit-il, sans
compter les récentes attaques des camps de gendarmerie de Alatola à Niono, le 9
février avec 3 gendarmes tués et de Djéma dans la région de Kayes le 10 février
avec 1 gendarme tué et deux autres blessés.
D’après le président du CSDM, ces différentes attaques contre les symboles de notre
Etat ont succédé à tant d’autres avec des dégâts plus importants en termes de
pertes en vies humaines et de matériels militaires. «?Je soutiens la position du
président de la République, parce que j’ai conscience qu’elle est actuellement la
seule issue possible pour aller vers la paix?» a-t-il déclaré.
D’ailleurs, il a soutenu avoir été le seul à plaider cette hypothèse de négociation lors
de la «?conférence d’entente nationale?». «?Je me réjouis, enfin, que l’idée a fait son
chemin et qu’au plus haut sommet de l’Etat, elle est parue comme une alternative
sérieuse. Je ne peux que m’en féliciter et surtout féliciter le peuple malien pour l’avoir
fortement recommandé dans le cadre du DNI?» s’est –il réjouit.
Par Moïse Keïta

Djibril Coulibaly

Voir aussi

TRANSPORTS PUBLICS AU MALI: De nouvelles mesures adoptées pour faire face à la recrudescence des accidents de la circulation routière

  Le ministre des Transports et des Infrastructures et son homologue de la Sécurité et …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils