mercredi 27 novembre 2024
Accueil | Société | MISS ORTM 2019 : 2 candidates abusées de Ségou dénoncent la perversité de la commission d’organisation

MISS ORTM 2019 : 2 candidates abusées de Ségou dénoncent la perversité de la commission d’organisation

Dans une vidéo circulant en boucle sur les réseaux sociaux, 2 candidates déçues de la région de Ségou parlent en mal des organisateurs de Miss ORTM. Selon elles, à Ségou soit tu acceptes d’ouvrir tes jambes, soit tu renonces au rêve de porter la couronne de la plus belle fille de la région. Face à la gravité de cette accusation, une enquête doit être ouverte, pour que soient châtiés les fautifs.

Au Mali, nombreux sont les parents qui n’acceptent jamais que leurs filles, si belles-soient-elles, participent au concours de Miss ORTM. C’est d’ailleurs pourquoi, il n’est pas rare d’entendre dire dans les rues de Bamako et sur les réseaux sociaux, que les plus belles filles ne se présentent jamais à Miss ORTM. C’est justement à cause des bêtises qui entourent cette élection, que beaucoup de parents préfèrent s’abstenir. D’ailleurs, les révélations que viennent de faire les deux candidates de la région de Ségou, confirment aisément cette crainte.

Lisez d’abord l’extrait de la conversation entre les deux candidates déçues
‘’En réalité, je ne m’attendais pas du tout à cela, de la part des responsables de la commission d’organisation. Ils ont dit que j’ai absolument tout ce qu’il faut pour être Miss. Mais que je dois passer la nuit avec eux, pour être retenue’’, disait l’une des deux candidates. Une autre qui était au bout du fil et qui était autant frustrée, va jusqu’à citer les noms suivants : Badri, Fofana, Honoré et autres…, comme étant les acteurs de cette maffia. ‘’Si nous avons osé postuler, c’est par ce que nous avons confiance en nous. Ce que nous voulons, est de tirer Ségou vers le haut. Mais si cela ne peut être fait, sans que notre dignité soit bafouée, nous y renonçons. Nous exigeons que les responsables en charge de l’arbitrage arrêtent de nous harceler sexuellement’’, a-t-elle laissé entendre.

Comme pour confirmer les propos de ses deux jeunes demoiselles de Ségou, nous avons pris contact avec une autre candidate déçue de la région de Kayes. Cette dernière, a belle et bien témoigné qu’il s’agissait de la vérité. ’’Ce n’est pas à Ségou seulement. Notre coach et un agent de l’ORTM m’ont fait la même proposition. Mais bon, j’ai préféré perdre plutôt que de m’offrir à eux. Car la dignité passe avant tout’’, a-t-elle laissé entendre. Et de poursuivre en disant, qu’elle ne dispose d’aucune preuve attestant que celle qui a été retenue comme Miss Kayes a accepté l’offre des pervers sexuels. Cependant, elle confirme que cette dernière était favorisée par rapport aux autres.

À l’analyse de la situation, il s’agirait d’une triste réalité qui s’effectue dans chacune des régions. C’est pourquoi, les gens sont souvent surpris de constater que les plus belles sont souvent ignorées, lors des phases de sélection régionale. Raison pour laquelle, il devient urgent d’éloigner les prédateurs de l’organisation de l’élection Miss ORTM. Sans quoi, cette élection, qui d’ores et déjà est décriée, perdra le peu de crédibilité qui lui reste. La direction de l’ORTM et les membres de la commission syndicale, sont plus que jamais interpelés.

Drissa Kantao

ASSASSINAT DE LA PETITE FILLE ALBINOS À FANA : Les dessous d’une fausse accusation contre Mamadou Kanouté
En effet, l’assassinat de la petite Ramata Diarra à fana, avait fait couler beaucoup d’encres. Dans la foulée, Mamadou Kanouté a été mis aux arrêts sans aucune preuve. 2 ans après, il peine toujours à retrouver la liberté. L’oligarchie politico-administrative du Sous-Préfet et du Juge doivent en être la cause.
L’assassinat de Djénéba fut un malheureux évènement qui avait suscité une vague d’indignation tant à Fana où de tel assassinat est répétitif, qu’à travers tout le Mali. D’ailleurs, des jeunes et femmes avaient pris d’assaut la gendarmerie et beaucoup de commerces avaient été saccagés. Car, l’assassinat de Djeneba, était devenu l’assassinat de trop. La population n’arrivait pas à comprendre, que chaque fois que les enquêtes sont ouvertes, qu’il n’y avait aucune suite.
De quoi est victime M Mamadou Kanouté ?
Pour lui-même, les autorités administratives de nomination et d’élection veulent préserver leur place en accusant faussement quelqu’un. Du reste quand on analyse ce qui s’est passé entre ces autorités et M Kanouté, on pourrait dire sans complexe que celles-ci ont des choses à se reprocher. Contrairement à M. Kanouté, cet innocent dont la dignité est bafouée par une détention arbitraire.
Quelques semaines avant cet assassinat, un coursier du Sous-préfet M. Bènèna MOUNKORO du non de Jean est parti faire une offre de vente d’un terrain de son Commandant (Sous-préfet) à Monsieur Kanouté. Au dire de Jean, a-t-on appris, ladite parcelle devrait être vendue pour prendre en charge la maman malade du chef de l’administration locale. À cet effet, M. Kanouté s’est rendu chez le Commandant pour discuter de l’offre. Il a demandé au Commandant de diminuer le prix qui était fixé à cinq million de franc CFA. Car il était déjà en construction sur un autre de ses terrains. Ce dernier a insisté pour que son client qui pour lui est honnête et sérieux achète le terrain. M Kanouté, n’arrivait pas à comprendre pourquoi le « Commandant » insistait autant, pour que ce soit lui l’acheteur alors qu’il pourrait avoir d’autre client dans la ville. Le représentant de l’Etat a supplié son administré afin qu’il achète son terrain, car, il serait dans un besoin d’argent urgemment « pour faire un sacrifice ». Quel sacrifice le sous-préfet devrait-il faire ? Personne, à part lui-même, ne saurait répondre à cette question. Quand même, les raisons évoquées par Jean et celui du commandeur n’était pas les mêmes.
Par fini, Monsieur Kanouté a acheté la parcelle et a donné un délai pour payer l’argent, car il n’en avait pas sous la main à l’époque. Cependant, aussitôt qu’il a eu l’argent, il a vite honoré sa promesse. Les papiers de la parcelle et une demande de mise en valeur dans un délai de trois ans au risque de se voir retirer sa parcelle sans indemnisation, lui ont été remis.
Vingt jours plus tard, la petite fille Ramata a été assassinée. Ainsi, des gendarmes sont partis l’arrêter juste par ce qu’il a de l’argent (beaucoup de maisons en chantiers). Et qu’on ne sait pas comment il a eu son argent. Quel lien y-a-t-il entre cet assassinat et les nombreux chantiers de M. Kanouté. Un homme, qui d’ailleurs, a passé 20 longues années en Guinée à chercher de l’argent.
Sans même savoir ce qu’on lui reprochait, une équipe de la gendarmerie dirigée par un certain Capitaine MAÏGA, qui est spécialement venu de Koulikoro a fait éruption chez lui pour faire savoir qu’ils sont venus enquêter sur quelque chose. Au même moment, le Chef de Brigade de Fana Mallé s’est introduit dans chez lui. Ils ont fouillé partout, ils ont même cassé les dalles de ses toilettes, sans rien trouver. Mais, ils l’ont tout de même conduit à la gendarmerie et l’ont mis en attente pendant des heures. C’est après que l‘adjoint du C B et trois autres gendarmes en tenue civile ont demandé de les suivre sans lui dire où ils vont. La destination n’était autre que la famille de la défunte fille albinos, Ramata Diarra. Car, la mère de la victime avait indiqué, qu’elle reconnaitrait le bourreau de son enfant, si elle la revoyait. Donc, la stratégie était de se faire passer pour des présentateurs de vœux et de permettre à la mère de la victime d’identifier le bourreau de son enfant. Au retour, un gendarme lui a divulgué la stratégie et lui a dit qu’il a eu la chance de ne pas être montré par la mère de Ramata DIARRA et qu’il n’en était rien.
Arrivés à la brigade, c’était la grande déception pour les hommes de mains du Sous-préfet. Néanmoins, M. Kanouté a été enfermé pour attendre une équipe d’expertise qui devrait quitter le Camp I de la gendarmerie de Bamako. Quand cette équipe est arrivée à Fana, l’accusé des administrateurs ainsi que cinq autres personnes ont été mis en contact avec la maman de la victime, pour l’identification du bourreau à mainte reprise, R.A.S.
Après l’échec de la gendarmerie, c’est le Juge Boubacar FOFANA qui va le faire savoir qu’il ne peut pas rentrer chez lui à cause de sa propre sécurité. Selon les explications du Juge, il risquerait d’être lynché par la population, s’il n’est pas gardé en attendant que le vrai coupable soit arrêté. C’est ainsi que M. Kanouté a été conduit en prison pour un assassinat qu’il n’a jamais commis. Pis, M. Kanouté se voit transférer à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako en transit pour Koulikoro où il sera interrogé sur de nouveaux crimes commis à Fana dans lesquels une dame peulh et son enfant ont été assassinés et leurs têtes emportées lorsqu’il était déjà en prison. Dans ces crimes, un certain Abdou DIARRA est cité responsable, à l’interrogatoire à Koulikoro, d’avec lequel aucun lien n’a été décelé avec Kanouté. Ils ne se connaissent même pas. Pourtant, Mamadou Kanouté se trouve en prison depuis plus de 2 ans sans aucune preuve.
En analysant la situation, il convient de dire que ces agissements des autorités politico administratives cachent beaucoup de zones d’ombres. Pourquoi chercher à faire de Kanouté un coupable. Pourquoi pendant que M. Kanouté en détention, il y a eu une dizaine d’assassinat du même genre. Le sacrifice de M le Sous-préfet qui l’obligeait à vendre sa parcelle était de quelle nature. En tout cas, nombreux sont les personnes qui pensent qu’il s’agit d’une combine du sous-préfet pour reprendre la parcelle qu’il avait vendu à M. Kanouté. Pour d’autres, il ne s’agit, rien que d’un règlement de compte ou la peur d’être démasqué de la part de l’oligarchie politico-administrative aux affaires locales. Sans exagération, cette bande doit être entendue par la justice, la vraie.
À suivre

Djibril Coulibaly

Voir aussi

TRANSPORTS PUBLICS AU MALI: De nouvelles mesures adoptées pour faire face à la recrudescence des accidents de la circulation routière

  Le ministre des Transports et des Infrastructures et son homologue de la Sécurité et …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils