La ville des trois caïmans est déjà connue de par ses embouteillages à couper le souffle pendant les heures de pointe et de descente. Mais en ce Ramadan, le phénomène est vu en excès. La situation s’explique par le fait que bien de jeûneurs se précipitent pour aller rompre le jeune à la maison. Bref, à Bamako, c’est un casse-tête aux heures de pointe et de descente. Des empressements qui provoquent de nombreux accidents dans la capitale.
A Bamako les accidents de la circulation ne se font pas rares. En plus de l’excès de vitesse, il y a l’incivisme des automobilistes et motocyclistes s’ajoute aux lots de sources.
Selon la Direction Générale de la Protection Civile, la précipitation et l’intolérance des usagers sont à l’origine de nombreux accidents souvent mortels.
Pendant le mois ce Ramadan, c’est presque de la bousculade sur les voies les plus convoitées du centre-ville de Bamako. Chacun cherche à être à la maison à temps pour la rupture du jeûne.
C’est dans cette allure qu’il y a souvent des cas imprévus d’accidents douloureux. La Protection civile affirme que leurs taux d’interventions ont nettement augmenté pendant ce mois de Ramadan. Selon le Chef de Division de Secours et d’Assistance à la Direction Générale de la Protection Civile, Commandant Abdramane Bakayoko, particulièrement pendant ce mois de Ramadan les Agent de la structure interviennent moyennement dans 250 à 300 cas d’accidents par semaine. Pour éviter le regrettable, le Commandant invite les populations à plus de prudence et au respect strict de la réglementation sur la route.
A. Haïdara LE COMBAT