Le complexe scolaire Lycée Moderne et le Centre d’Enseignement secondaire et d’Apprentissage des Métiers, sis à Kalaban-coura, constitue aujourd’hui un enfer pour ses enseignants. Depuis le mois de décembre 2017, le Promoteur dudit complexe ne fait qu’à sucer le sang de ses braves enseignants ; car, ceux-ci n’arrivent plus à percevoir aucun rond comme salaire. Malgré ce calvaire, les enseignants continuent d’exercer le travail.
En effet, le Promoteur du groupe scolaire LMOKA et CESAM, Mambé Diakité, n’a pas payé ses enseignants depuis le mois de décembre 2017. Il se trouve toujours des moyens pour se soustraire de l’interrogatoire de ses employés en renvoyant la balle dans le camp du Département en charge de l’Education Nationale.
Le Promoteur de LMOKA et CESAM berne chaque fois ses employés en disant qu’il n’est pas encore rentré en procession de sa subvention. Donc, il est temps que le Ministre de l’Education nationale sanctionne les mauvais promoteurs qui, par leur mauvais comportement, portent atteinte à notre système éducatif.
Monsieur Diakité confond comme tant d’autres Promoteurs d’écoles privées de son genre l’école à une boutique ; car, il a ouvert son école pour se faire uniquement la poche non pour contribuer à la formation des cadres de demain autant plus dans l’autorisation d’ouverture d’une école, il est souligné’ qu’il faut être à mesure de payer au moins certains enseignants permanents sur fonds propres et cela pour éviter ce genre de comportements.
Aujourd’hui, plus d’une centaine d’enseignants qui donnent des cours dans ce groupe ont leur situation prise en otage par le Promoteur et ses acolytes. Aux dernières nouvelles, selon nos sources bien introduites, le Boulanger Diakité comme dans son habitude de rouler ses enseignants dans la farine renvoie la cause de non-paiement de ses employés à un problème de trésorerie. Pourtant, chaque année, l’Etat malien oriente beaucoup d’élèves dans cet établissement scolaire. N’est-il pas temps que le Département de l’Education sanctionne les mauvais promoteurs d’établissements scolaires dans notre pays.
Abdoulaye Faman Coulibaly : LE COMBAT