La salle de conférence de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a servi de cadre à une rencontre entre la fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM) et les Hommes des médias. Elle a été animée par le Secrétaire Général de cette fédération, Ahmed Dembélé.
Le samedi 12 janvier 2019, au CCIM, la fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM) était face à la presse. C’est au sujet du prix du pain et des conditions de la création des boulangeries à Bamako et à l’intérieur du pays de façon anarchique. C’est en présence de nombreux boulangers, membres de ladite fédération.
Dans sa déclaration liminaire, le Secrétaire Général de la FSBPM, Ahmed Dembélé, a égrené tout un chapelet de difficultés qui rongent leur profession de boulangerie et de la pâtisserie au Mali.
A propos, il s’est plaint de la création anarchique des boulangeries de çà et là et souvent sans agrément et cela au vu et au su de toutes les autorités compétentes. La plupart de ces boulangeries, dit-il, travaille de façon informelle. «Ces boulangers et pâtissiers informels et sans agréments compliquent la tâche à ceux qui ont leur récépissé et qui s’acquittent normalement de tous leurs impôts et taxes. Certains mêmes ont fait de ce secteur un lieu de recherche de prix de condiments ôtant du coup tout professionnalisme au métier. Toute chose qui remet en cause la qualité et les conditions de livraison du pain et autres aliments à base de farine dans notre pays », a-t-il déploré. Selon lui, le secteur manque aussi de ressources humaines de qualité. C’est pour mettre fin à cette anarchie dans le secteur que cette fédération a été créée et surtout pour assainir le secteur tout en défendant les intérêts moraux et matériels légitimes de tous les travailleurs du secteur. Le conférencier a aussi noté que tous les comités syndicaux des six communes de Bamako et ceux des Régions de Koulikoro, Mopti, Sikasso, Kayes et Ségou sont membres de cette fédération.
Il existe de nos jours, ajouta-t-il, 400 boulangeries dans le District de Bamako contre 200 autres boulangeries environ dans les Régions.
Il ne fait d’aucun doute que la base de l’alimentation est le pain au Mali. Pour organiser ce secteur, la fédération s’est fixée des objectifs bien précis. C’est ainsi que le but de cette conférence de presse est la restauration du prix consensuel national du pain à 300 CFA la baquette de 300 grammes et celle de 150 grammes à 150 FCFA pour le consommateur. Ces prix doivent être réinstaurés et maintenus dans un délai qui sera déterminé lors d’une Assemblée Générale extraordinaire qui sera tenue les jours à venir.
Abdoulaye Faman Coulibaly