Malgré qu’il n’y ait pas d’embouteillage, dans l’après-midi du samedi dernier, les usagers du pont Fahd étaient, à la limite, sourds à la sirène. Obligeant ainsi le chauffeur du secours d’emprunter la piste cyclable. Cette option du véhicule de secours a provoqué un tohu-bohu chez les motocyclistes contraints de se rabattre sur la piste piétonne. Que fallait-il faire ; car, ici à Bamako, les ignorants du Code de la route sont les plus rependus parmi les usagers. Selon nos informations, dans certains pays européens, en cas de bouchon, tous les conducteurs serrent leur gauche pour permettre aux véhicules des secouristes, sapeurs-pompiers ou ambulanciers et les corbillards ainsi que d’autres véhicules prioritaires, de passer furtivement. C’est pourquoi tous les problèmes de la circulation routière dans la capitale malienne sont dus à l’incivisme et au non-respect du Code de la route.
En effet, chacun s’achète un moyen de locomotion, mais peu vont dans une auto- école pour apprendre le Code de la route.
Sortir de chez soi et pouvoir y revenir sans problème est une préoccupation majeure dans toutes les familles de Bamako. Car, chaque jour voit au moins mourir un Malien dans un accident de la circulation. Dans un tel monde dramatique, le nombre d’accidents ne peut qu’être élevé. Les usagers de la route eux-mêmes reconnaissent que beaucoup de motocyclistes et d’automobilistes conduisent à tue-tête voire à tombeau ouvert. Que Dieu nous protège !
Le fouineur