« Combattre la pollution plastique » ; « La terre a de la valeur. Investissez-y », sont les thèmes retenus cette année pour la 19e édition de la Quinzaine de l’environnement prévue du 5 au 17 juin à Koulikoro. Le jeudi 24 mai à la Maison de la presse, les hommes de médias ont été informés sur les dispositifs organisationnels de cette édition 2018 avec des échanges sur certaines thématiques qui y seront débattues.
L’objectif de cette Quinzaine est de minimiser les tendances de la dégradation des ressources naturelles et de la dégradation du cadre de vie par l’adoption de comportements responsables dans une perspective de développement durable.
Mme Macalou Hawa Aliou Marr, directrice générale de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), après un bref rappel, sur la célébration de cette Quinzaine de l’environnement de1999 à nos jours, dira qu’elle constitue un évènement phare. Un événement célébré en marge de deux grandes dates : le 5 juin consacré à la journée mondiale de l’environnement: «Combattre la pollution plastique » et le 17 juin consacré à la journée internationale de la désertification : «La terre a de la valeur. Investissez-y ».
Selon elle, le choix du thème dépend du problème de l’heure. Et force est de reconnaître que le besoin de l’heure, se résume à la question des déchets plastiques. Un thème, selon la DG de l’AEDD, qui a été promulgué par le programme des Nations Unies pour l’Environnement. En attendant d’achever tout le programme, Mme Macalou Hawa Aliou Marr dira que durant les deux semaines il y aura des conférences débats, des journées scientifiques, des journées portes ouvertes, des démonstrations, des visites de terrain, des sketches, des films documentaires. Il s’agira donc d’informer les populations sur les valeurs de la terre, sa valeur historique, géographique, reproductive, nutritive, récréative. Et d’inviter les participants à s’investir pour qu’on puisse améliorer et réhabiliter nos terres.
Sur le choix de Koulikoro pour abriter cette 19è édition, elle dira que chaque région a sa spécificité, sa particularité et ses petits problèmes. « Et nous ne pouvons pas parler de Koulikoro sans parler du fleuve Niger qui se dégrade. Nous savons qu’il y a un problème de dégradation au delà des déchets plastiques, il y a la perte de la biodiversité, l’entassement des marres, l’entassement des cours d’eau » a-t-elle fait savoir. Pour elle, il faudra investir dans nos terres pour avoir des terres beaucoup plus potables à l’agriculture en combattant contre la pollution.
Quant au représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Modibo Sacko, en sa qualité de Conseiller Technique et point focal national du changement climatique, il dira que les problèmes environnementaux constituent aujourd’hui une préoccupation mondiale.
« Notre pays est aux 2/3 désertique, ces problèmes environnementaux constituent un défi majeur pour son développement économique, social culturel à moins et long termes » a-t-il déclaré. Avant d’assurer que son Ministère ne ménagera aucun effort afin que le pays puisse améliorer ses résultats en matière de durabilité environnementale
A noter que pendant des décennies la Quinzaine se déroulait à Bamako il fallait la délocaliser pour toucher les populations au niveau régional (Sikasso, Ségou, Mopti, Kayes). Koulikoro, cette année, sera le point de départ de cette nouvelle dynamique. Et la population de Koulikoro est fin prête pour accueillir l’événement, une course de pirogues est déjà au programme.
Maïmouna Sidibé LE SURSAUT
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