Le mois de Ramadan, comme à l’accoutumée dans notre pays, au sein de notre société, singulièrement chez les jeunes, on fait preuve de sagesse en délaissant pas mal de mauvais comportements. Cette stratégie qui témoigne le respect qu’on a dans pour notre foi, notre Religion, atteste notre piété pour notre mois qui est de nos jours observé presque partout au Mali. D’année en année dans ce pays laïc à forte sensibilité religieuse, la jeunesse aussi, comme si c’est un mot d’ordre général, a arrêté de faire le mauvais garçon où la très mauvaise fille. Chez tous, on vous dit accorder d’être en train d’accorder respect et priorité au mois saint de Ramadan. Ainsi, à Bamako. Les balades et tapages nocturnes ont sensiblement baissé. Dans les deux côtés de la Rive, les maisons closes sont presque toutes désertées, les mouvements de détentes sont au ralenti ; dans les boites de nuit, on préfère se calmer en attendant la fin du mois saint de Ramadan avant de renouer avec les looks de «Bamako by night». Même dans les maquis, c’est quasiment un came total. «Nous sommes en repos forcé qui, par ailleurs, nous permet de prendre une pause qui est aussi normal dans la vie d’un individu», souligne une femme de nuit. Et de conclure en ces termes : «On attend le coup d’envoi, c’est-à-dire, le jour de la fête de Ramadan pour reprendre le show avec l’ambiance».
Le Fouineur