C’est le dilemme auxquels étaient confrontées deux jeunes femmes, courant semaine dernière, dans la localité de Bara, située à 25 km de la ville d’Ansongo.
En effet, deux jeunes femmes ont subi cet acte, le mercredi 28 mars 2018, vers les 16 heures, à 5 km du village de Bara. Les pauvres jeunes dames revenaient de la foire hebdomadaire. Mais, sur le chemin, elles ont croisé un groupe d’Hommes armés à bord de motos SANILI. Et brusquement, elles ont fait monter la libido chez ces Hommes armés. Cela, à cause de leurs formes. Alors, un membre des djihadistes se détacha du groupe pour tâter le terrain. Face à leur refus, l’Homme sort une arme à feu et leur demande de choisir entre une balle dans la tête ou de se laisser faire. L’arme étant de ce qu’elle est par rapport au sexe, les deux pauvres dames sans défense acceptèrent avec yeux pleins de larmes. Alors, toutes deux ont eu à subir à tour de rôle un acte de viol, de rapports cauchemardesques pour sauver leur vie. Après avoir été découvertes par des passants sur les lieux où elles ont été abandonnées par leurs bourreaux, les deux Jeunes Dames ont été conduites au CSCOM de la localité, où malgré le caractère tabou de l’action, ont fini par tout relater.
Dans notre pays, le viol est un tabou, et rares sont les victimes qui rompent le silence. Mais le phénomène ayant pris de l’ampleur à la faveur de la crise que traverse le Mali de 2012 à nos jours, les femmes sont couramment victimes de toutes sortes d’actes de viol et de rapports sexuels sans consentement, à l’actif des groupes armés, des narcotrafiquants et des terroristes. En janvier 2017, une étude menée par WILDAF révélait qu’environ 300 femmes et filles sont violées chaque année au Mali. Qu’ALLAH LE Tout Puissant sauve le Mali !
Le fouineur