A l’occasion de la nouvelle année 2018, nombreux sont les Maliens qui nous ont confié leurs vœux axés sur l’amélioration des secteurs les plus sensibles comme la santé, l’éducation, la sécurité, l’emploi des jeunes, entre autres…
Bakary Sanogo, agent de mairie : « Je souhaite qu’il y ait plus d’écoute des autorités envers le peuple »
« Je souhaite que les autorités entendent les cris de cœur du peuple. Je souhaite aussi qu’il y ait la paix et la quiétude. Quand un peuple n’est pas écouté, il y a toujours des malentendus et cela entrave le développement d’un pays. Aussi, je souhaite que les autorités apprennent des erreurs passées pour qu’au moins qu’il y ait des bonnes décisions pour le pays ».
Abdou Samaké, citoyen : « Je souhaite une amélioration des conditions de vie des jeunes »
« Mon souhait le plus ardent en 2018 est qu’il y ait une amélioration des conditions de vie des jeunes. Certes, chacun a ses soucis particuliers mais pour moi le plus gros problème du Mali est la condition dans laquelle les jeunes vivent. Si vous voyez que beaucoup de jeunes Maliens vont à l’aventure, c’est parce qu’ils ont perdu tout espoir chez eux. Je souhaite aussi que la paix revienne définitivement parce qu’aucun projet ne peut se réaliser dans un pays instable, donc je demande au nouveau gouvernement de se battre pour qu’avant les prochaines élections que tous les Maliens puissent retrouver la paix. Le Mali est l’un des pays qui reçoivent le plus de bénédictions chaque jour. Pourquoi ça ne se réalise jamais ? Parce qu’on n’est pas de bonne foi (…) »
Assétou Dembélé : « Que les autorités aient un peu plus pitié de la population »
« Je souhaite une amélioration notable des conditions de vie humaines et que notre pays retrouve toute sa souveraineté nationale. Aussi, je souhaite que les autorités du Mali aient un peu plus pitié de la population. Je suis peut-être trop jeune pour parler de certaines choses, mais, pour moi 2017, a été l’une des années les plus difficiles de l’histoire pour les commerçants. Je souhaite que cela change positivement en 2018 ».
Zoumana Idrissa Diarra, vigile : « Il faut que la crise du football soit réglée »
« Que le football malien retrouve son niveau habituel et que le problème au sein du football malien soit réglé en 2018. Je souhaite aussi qu’en 2018, le Mali puisse penser à la formation des jeunes dans le football en ouvrant beaucoup de centres de formation parce que moi j’aimais beaucoup jouer au football mais ce sont les contraintes financières qui m’ont obligé à choisir autre chose ».
Mariam Touré : « Je souhaite que les femmes aient plus d’autonomie économique »
« Mon souhait le plus ardent que notre pays retrouve la paix, la quiétude. Que les Maliens se parlent entre frères pour le retour définitif de la paix. Aussi, je souhaite que nous les femmes aient plus d’autonomie économique ».
A.K LA LETTRE DU MALI