Sur financement de la Fondation Ford, la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS), de concert avec le Collectif des organisations de la société civile, entend apporter sa contribution au processus de révision du Code minier national. Ce, afin de parvenir à un code (minier) de développement qui protègera les intérêts de l’Etat et des communautés. Cela, en harmonie avec les instruments juridiques sous-régionaux et régionaux. A savoir la directive minière de la CEDEAO, le code communautaire de l’UEMOA et la vision minière africaine.
La Fondation pour le Développement au Sahel (FDS) était face aux Hommes des médias, hier, mardi 15 courant, à la Maison de presse du Mali. C’est dans le cadre de la campagne de plaidoyer pour la révision du code minier national. Abdoul Wahab Diakité et Boubacar Sidiki Sangaré ont animé cette conférence de presse.
En effet, depuis un certain temps, ont-ils rappelé dans leur déclaration liminaire, les autorités maliennes ont entrepris la relecture de la loi n°2012-015 du 27 février 2012 portant ‘‘Code minier en République du Mali’’. Pour ce faire, la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS), en rapport avec le Collectif des organisations de la société civile, s’est engagée à apporter sa contribution au processus de révision du code minier en vigueur. Ce, afin de parvenir à un code minier de développement qui protège les intérêts de l’Etat et des communautés tout en demeurant en harmonie avec les instruments juridiques sous-régionaux et régionaux.
Dans ce cadre, selon les conférenciers, sur financement de la Fondation Ford, la FDS a mis en œuvre le « Projet plaidoyer pour l’adoption d’un code minier qui consacre 1% du chiffre d’affaires des compagnies au développement local ».
Cette campagne a favorisé la contribution de la société civile dans le processus de révision du code minier. Mieux, elle a permis de renforcer les capacités de la société civile et de ses alliés à comprendre, analyser et utiliser l’information dans le secteur minier. L’un des objectifs visé était surtout de mobiliser l’opinion publique au niveau national et international afin que le Gouvernement adopte un code minier qui reflètera les meilleurs standards.
Ainsi, la conférence de presse visait à fournir de larges informations et s’inscrit dans le cadre des campagnes de sensibilisation de l’opinion nationale et internationale sur les enjeux de l’exploitation des ressources minières au Mali ; particulièrement ceux de la relecture du code minier de 2012.
Aussi, il s’agissait de partager avec la presse les grandes activités et les résultats de la campagne de plaidoyer de la société civile sur la relecture du code en question.
Selon les conférenciers, pour l’atteinte de ses objectifs, la FDS a mené plusieurs activités. Ce sont, entre autres, le renforcement des capacités des Parlementaires sur le code minier ; le renforcement des capacités des femmes et des jeunes sur les enjeux du secteur minier ; le renforcement des capacités des acteurs des médias ; l’élaboration du document de contribution des organisations de la société civile ; le dialogue politique sur le secteur minier et développement local et les activités de communication.
De la synthèse, des conférenciers ont précisé que ces différentes activités ont contribué à un réel renforcement des capacités des acteurs dans le domaine des industries extractives au Mali. Elles ont aussi permis à la société civile de partager son document de contribution avec de nombreux acteurs en vue de s’enrichir de leurs expériences et suggestions. Tout cela pour mieux orienter le processus pour le bonheur des communautés.
«Notre vocation est de faire le futur code minier du Mali un code de développement pour que les mines ne soient plus des sources de prospérité dans des zones de misères », ont soutenu les Responsables de la FDS.
Oumar Diakité : LE COMBAT