lundi 9 décembre 2024
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2e Edition de la journée de la police nationale : Forces de sécurité et populations, main dans la main !

«Les professionnels de la sécurité doivent tenir compte du sentiment exprimé par le citoyen dans sa vie quotidienne », dixit Moussa Ag Infahi, le DG de la Police nationale du Mali. 
Sous la haute présidence du Chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui avait à ses côtés, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général de Brigade Salif Traoré et le Directeur Général de la Police nationale, Moussa Ag Infahi, a eu lieu, hier 4 octobre, la 2e édition de la journée de la Police nationale, à l’école de police. Le thème de cette 2e édition est la «Police nationale et la population, main dans la main pour une cité sure et sécurisée».
La célébration de cette journée de la police nationale, 2e édition (la 1re édition a eu lieu en 2016), a suscité un réel engouement populaire à Bamako.
Au nombre d’activités phares programmées pour la circonstance, le discours du Directeur Général de la Police, une cérémonie de remise symbolique de kits scolaires aux enfants orphelins des policiers par de Département de la solidarité avec BSIC. La remise du code déontologique aux policiers par EUCAP-SAHEL avec, bien entendu, un discernement de Diplômes d’honneur. Il y a eu également un temps de témoignage de la part des retraités de la police comme l’Inspecteur Général Anatole Sangaré et le Major Kandia Kouyaté, la première femme malienne à intégrer la section motard de la police nationale. Il y a eu une séance d’exhibitions des arts martiaux en mains nues et en mains armées ponctuées des démonstrations de sécurisation des hautes personnalités attaquées.
En outre, il y a été enregistré un imposant défilé des corps composants de la police.
Selon le Directeur Général de la Police nationale, Moussa Ag Infahi, cette journée du 4 octobre est devenue désormais la fête de tout le Peuple malien qui adhère aux objectifs visés. Pour preuve, il cite la mobilisation massive des populations autour de leur police lors de ces deux premières éditions célébrées.
Pourquoi le 4 octobre, s’interroge le Directeur Général de la police nationale. Selon lui, c’est le 4 octobre 1960 que le dernier Directeur de la Sureté du Soudan français passa le témoin à l’Officier de police malien Mahamane Touré consacrant ainsi la naissance de la Police nationale du Mali. La célébration de cette journée est un moment de communion entre la police et la population. La première édition avait pour thème, a-t-il rappelé, la recherche de repères pour les fonctionnaires de police et, cette année 2017, l’événement porte sur «La police nationale et la population, main dans la main pour une cité sure et sécurisée». Ce thème illustre la volonté du Gouvernement malien, sous l’égide du Président IBK, d’instituer une politique de police de proximité qui vise à répondre aux besoins des citoyens dans le domaine de la sécurisation des personnes et de leurs biens dans la cité. Ce qui invite le policier
malien à un changement positif de comportements. Au cours de cette journée, souligne le Moussa Ag Infahi, les portes de sécurité de la police sont ouvertes sur l’ensemble du territoire national pour recevoir des visites guidées. Il s’agit là de donner l’occasion aux populations de s’approcher de sa police pour non seulement connaitre ses missions, mais aussi et surtout savoir ses réalités en termes de moyens de bord. Surtout est-il que
notre police nationale est, à l’image des autres forces armées et de sécurité du pays, est en profonde restructuration. Cela, conformément à la politique de réforme du secteur de la sécurité voulu par le Gouvernement depuis 2013. Cette réforme porte essentiellement sur la qualité des ressources humaines, des infrastructures, de l’équipement, de la formation pour construire une police républicaine. Dans cette optique, et à titre illustratif, la réhabilitation de l’école nationale de police dont la capacité est passée de 500 à 1500 places, la construction des commissariats de police à Kalaban-coro, à Kati Hèrèmakono, Sotuba, Moribabougou, Ansongo, Ménaka et dans les postes-frontière de Gogui (Mali-Mauritanie). Il a cité aussi le projet de réhabilitation du groupement d’intervention de la police nationale (GIPN) avec une salle de musculation bien équipée.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT

Rédaction

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