Même si les réseaux sociaux ont été créés, selon beaucoup d’internautes, pour permettre aux uns et aux autres de s’exprimer objectivement, de s’épanouir intellectuellement et socialement, de découvrir de nouvelles tendances, de nouveaux concepts éducatifs et scientifiques à travers une extension mutuelle des vécus quotidiens et/ou culturels des utilisateurs, ils peuvent et sont devenus désormais un créneau de sex-shop pour les professionnelles du métier le plus vieux du monde. Cela, quasiment à tous les bords socioprofessionnels. C’est du moins ce qu’on peut constater sur des statuts et des groupes d’amis du WhatsApp animés par certaines utilisatrices douées dudit métier. «Orange money en échange de la vidéo» ; « Appelle-moi pour déguster ou tchatcher» ; «Contacte-moi en Im box » ; « Fesses bien tatouées pour toi… » ; « Cliquer sur ce lien pour entrer dans mon groupe de sex », etc.
C’est avec ces termes bien indicateurs que des guerrières du lit, ici à Bamako, sous-titrent leurs photos et vidéos afin d’exciter les accrocs de la « jambe à l’air » à y faire, au moins, un tour.
Rien que dans ses six communes, la ville de Bamako contient aujourd’hui, presque tous les maux du monde qui y étaient inhabituels …
En réalité, notre monde bascule vers la maudite période de Luth. Qu’Allah nous preserve … Amen !
Le Fouineur