Dans le Car en partance pour le festival traditionnel du Korodougou, dans le Cercle de Bla, une infirmière a fait preuve de conscience professionnelle en prenant en charge un jeune en souffrance et agité. Elle s’est approchée de lui pour savoir son état, prendre tous les renseignements nécessaires du jeune en question qui avait commencé à suivre un traitement à Bamako. Elle lui demanda ses médicaments dans lesquels il est prévu des injections. De façon prompte, elle se décida et s’orienta à partir de l’ordonnance pour faire les injections, de son parfum comme désinfectant et un sachet noir comme garrot. Chose extraordinaire, malgré les secousses du Bus, elle parvient à faire une injection intraveineuse. Injection pour laquelle certains font plusieurs heures à patauger. La deuxième injection, c’est à l’épaule. Selon la déontologie du métier, en l’absence d’un médecin, l’infirmier ou l’infirmière est habilité, après avoir rencontré une situation relevant des cas d’urgence, à mettre en œuvre des protocoles de soins nécessaires, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable.
Dans ce cas, l’infirmier ou l’infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu’à l’intervention d’un médecin et décide des gestes à pratiquer. Ce, en attendant que ce dernier puisse intervenir. Il ou elle prend toutes les mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers la structure de soins la plus appropriée. En situation d’urgence, l’infirmier ou l’infirmière ne doit pas réfléchir en termes de compétences, mais prodiguer urgemment tous les soins nécessaires dans l’intérêt du patient.
Le fouineur